VIDÉO – « Très attaquant et peu proposant » : chez Laurence Ferrari, Jean-Pierre Raffarin tacle son propre camp

Ce lundi 11 janvier, Laurence Ferrari a interrogé Jean-Pierre Raffarin sur la prochaine élection présidentielle dans son émission La Matinale sur CNews. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, entre 2002 et 2005, regrette le manque de propositions de la part de la droite.

A propos de

  1. Jean-Pierre Raffarin

  2. Laurence Ferrari

Vieux sage de la droite républicaine, Jean-Pierre Raffarin ne cacherait plus sa déception. En ces temps difficiles, son propre camp ne parviendrait plus à le surprendre. C’est ce qu’il a avoué à Laurence Ferrari sur le plateau de CNews, dans l’émission La Matinale, ce lundi 11 janvier. “Est-ce qu’il y a un candidat qui est en mesure de faire de l’ombre à Emmanuel Macron en 2022 ?” a demandé la présentatrice. Sans prendre le temps à la réflexion, l’ancien Premier ministre s’est montré ferme. Aucun candidat ne sortirait du lot. “Aujourd’hui, il n’apparaît pas. Je trouve que l’opposition de manière générale est très attaquante et peu proposante. Il faut proposer.”

Jean-Pierre Raffarin en est persuadé : “Aujourd’hui, ce dont les Français ont besoin, c’est des perspectives, c’est la sortie de la crise.” Alors d’après l’ex-sénateur de Vienne, “les élections se joueront sur la sortie de la crise” et non “sur les masques” ou “la procédure de vaccination”. D’autant qu’il serait peut-être encore trop tôt pour s’avancer. “Quand on arrivera au moment – peut-être au printemps prochain, on espère sortir de la crise – c’est là où on verra si on s’en sort bien ou si on s’en sort mal. Et c’est là où se feront, vraiment, les grands débats et les grands échanges”, a-t-il ajouté. Ce serait donc à ce moment-là que l’opposition devrait “donner les perspectives”. Toujours face à la journaliste, l’homme politique de 72 ans, grand fan du rockeur Johnny Hallyday, a rappelé qu’il ne faut “jamais oublier, qu’au fond, les élections se font sur des perspectives et des visions”. Et “non pas sur des règlements de compte”.

Il avait cédé sa place

Dans une tribune publiée dans La Nouvelle République, le 27 juin 2017, Jean-Pierre Raffarin annonçait son retrait de la vie politique. “Le moment est venu de me retirer de la vie politique élective. Je renonce aux trois ans de mandat qu’il me reste à accomplir au Sénat car le moment est pertinent, avait-il déclaré, désireux de “contribuer au nécessaire renouvellement de la vie politique”. Avant de féliciter “la jeune génération politique”, qui “prend le pays en main”. Néanmoins, celui qui aurait payé les frais de la technique de déstabilisation de Nicolas Sarkozy, en Conseil des Ministres, garderait toujours un œil sur les dernières actualités.

Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran CNews

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