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VIDEO – Tension sur le plateau de Laurence Ferrari avec le maire de Trappes
Fin janvier, une enquête a été ouverte par le parquet de Versailles après des menaces contre un professeur de philosophie à Trappes. Ce mardi 9 février, le maire s’est exprimé à ce sujet sur le plateau de Punchline. Et les échanges entre lui et Laurence Ferrari ont été quelque peu tendus…
A propos de
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Laurence Ferrari
La tension était à son comble. Ce mardi 9 février, Laurence Ferrari était aux commandes d’un nouveau numéro de Punchline sur CNews. En plateau, la journaliste a reçu Ali Rabeh, le maire Génération.s de Trappes, venu réagir aux menaces dont s’est plaint Didier Lemaire, un professeur de philosophie enseignant dans un lycée de la ville, qui a publiquement défendu Samuel Paty, assassiné en octobre 2020 pour avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo. Durant l’entretien qu’elle a mené, Laurence Ferrari a cherché à en savoir plus sur ce que pensait l’élu de cette affaire : « Le fait qu’un professeur soit menacé pour ses prises de positions, c’est normal pour vous ? Vous trouvez ça normal ? », s’est-elle interrogée. Une question qui n’a visiblement pas plu à son interlocuteur, qui s’est aussitôt senti offensé : « Mme Ferrari, le fait que vous me posiez la question, est pour moi une forme d’injure.«
Face à la réticence exprimée par son invité, la journaliste s’est défendue : « Non monsieur… Je vous donne la parole depuis bientôt quarante minutes. En aucun cas, il s’agit d’une injonction. Non non, mais vraiment! », a-t-elle affirmé, demandant une nouvelle fois au maire de Trappes de répondre aux questions qui lui étaient posées. « Les premières phrases que j’ai prononcées dans votre émission ont été de dénoncer toute intimidation, menaces de morts ou mise sous protection policière de quiconque tiendrait des propos, quels qu’ils soient, à commencer par Didier Lemaire. Voilà par quoi j’ai commencé cette émission, donc ne me reposez pas la question« , a suggéré Ali Rabeh à Laurence Ferrari.
« J’ai le droit de poser toutes les questions que je veux »
Une petite remarque qui n’a pas manqué d’agacer la journaliste de CNews, qui l’a aussitôt remis à sa place : « J’ai le droit de poser toutes les questions que je veux », lui a-t-elle précisé. Et le maire d’enfoncer le clou : « Pas deux fois dans la même émission, on perd du temps sinon. » Laurence Ferrari, qui n’est pas du genre à se laisser faire, ne s’est pas démontée face à son invité : « Si si, je vous assure », a-t-elle lâché, le visage fermé.
Quelques minutes plus tôt, Ali Rabeh avait déjà provoqué la journaliste, en la comparant à « une activiste politique ». Elle l’avait immédiatement recadré : « Je ne suis pas une activiste politique du tout. Mon métier me l’interdit, et Dieu merci. » « Vos collègues sont journalistes et activistes politiques, y compris sur votre chaîne hein », l’avait taclé le maire de Trappes. Ambiance…
Crédits photos : Capture d’écran CNEWS
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