VIDEO – Tension chez Laurence Ferrari : « L’émotion n’est jamais inutile »

Ce mercredi 5 mai, Laurence Ferrari était aux commandes d’un nouveau numéro de « Punchline » sur CNews. Alors qu’elle évoquait la marche blanche qui a eu lieu à Mérignac, près de Bordeaux, après la mort d’une jeune femme, la journaliste a connu un vif échange avec l’historien Franck Ferrand.

A propos de


  1. Laurence Ferrari

La tension était palpable. Aux commandes d’un nouveau numéro de Punchline ce mercredi 5 mai, Laurence Ferrari est revenue sur les sujets marquants de l’actualité. Si la journaliste s’est intéressée au bicentenaire de la mort de Napoléon, elle a également réagi au récent féminicide qui a eu lieu à Mérignac. La veille, un homme a tiré plusieurs coups de feu dans les jambes de son ex-compagne, avant de l’immoler. Au lendemain du drame, une marche blanche a été organisée. « Évidemment, pendant de très nombreuses décennies, on s’est habitués à ce que les choses s’améliorent (…) On s’est habitués à ce que lorsque les problèmes se présentaient, si spécifiques et si rares soient ils, on se disait ‘on va trouver une solution’. Quand je dis rare, relativement par rapport… », a déclaré l’historien Franck Ferrand, avant de se faire interrompre par Laurence Ferrari : « 39 féminicides depuis le début d’année », a-t-elle rappelé, soulignant que « chaque mort est insupportable. »

Franck Ferrand a alors repris la journaliste de CNews et l’a ramenée à son émotion : « Non mais d’accord, mais ça c’est de l’émotion, ce n’est plus de la raison. Donc attention à l’émotion inutile« , a-t-il prévenu, en faisant référence aux propos qu’elle venait de tenir. Des propos qui n’ont visiblement pas plu à l’ex de Thomas Hugues, qui s’est empressée de rebondir : « Elle n’est jamais inutile, à mes yeux », a affirmé la journaliste de CNews. « Mais si… Disons que je crois que l’émotion nous empêche de réfléchir« , a estimé l’historien, avec lequel Laurence Ferrari était visiblement toujours en désaccord. Ambiance…

« Il faut savoir ce qu’on veut » estime Franck Ferrand

Après cet échange quelque peu tendu entre la journaliste et son invité, Franck Ferrand a expliqué son point de vue : « Si on regarde le sujet tel qu’il est, si l’on se met à la place de cette femme, on va être bouleversés et à ce moment-là, on n’a plus rien d’intéressant à dire. Donc essayons de prendre un peu de recul et de voir les choses dans la perspective« , a expliqué l’intéressé. Et d’ajouter : « Il faut savoir ce qu’on veut, soit on réagit et si on ne réagit pas, il faut s’habituer à ce que ça se délite de plus en plus. »

Curieuse, Laurence Ferrari a cherché à en savoir plus sur le raisonnement de son interlocuteur : « Nous autres citoyens, on réagit comment ?« . « Et bien, en essayant de redonner à l’État sa mission et son rôle, en allant dans le sens d’un peu d’ordre, pardon mais c’est ça le mot qui convient. » Et la journaliste de lâcher : « Oui pardon mais ça, il faut qu’il y ait des gens qui l’incarnent…«  À bon entendeur…

Crédits photos : Capture d’écran CNEWS

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