VIDEO Pierre-Jean Chalençon : après la perquisition du Palais Vivienne, le collectionneur réagit

L’affaire des repas clandestins au Palais Vivienne entre dans un nouveau rythme, celui de l’enquête. Jeudi 8 avril, le domicile de Pierre-Jean Chalençon a été perquisitionné. Quelques heures plus tard, BFM a interrogé le collectionneur.

Pierre-Jean Chalençon

Pierre-Jean Chalençon a-t-il organisé des dîners clandestins chez lui, en pleine période de pandémie ? C’est ce que voulait démontrer un reportage de M6, puis c’est une question qui a agité les réseaux sociaux pendant de nombreux jours. Maintenant, l’affaire a pris une tournure judiciaire, puisqu’une enquête a été ouverte. Mercredi 7 avril, le domicile de Christophe Leroy a été perquisitionné dans le but de déterminer « si des soirées clandestines ont été organisées au Palais Vivienne en plein contexte de restrictions sanitaires liées à la Covid-19 ». Le lendemain, c’était au tour du Palais Vivienne d’être perquisitionné. Les enquêteurs sont arrivés sur les lieux aux alentours de 17 heures, comme l’ont montré les images du journaliste de Brut, Remy Buisine. Après une heure, Pierre-Jean Chalençon, masqué, sa capuche sur la tête, est sorti par une porte arrière, accompagné d’un des membres des forces de l’ordre. Plus tard dans la soirée, aux alentours de 21 heures, ce sont les journalistes de BFMTV qui ont retrouvé le collectionneur, à deux pas du Palais Vivienne.

Une « visite » de la police, selon Pierre-jean Chalençon

Si la caméra du média d’information en continu tourne, Pierre-Jean Chalençon semble s’entretenir de manière totalement informelle avec le journaliste sur place. Dépassé par les événements, il demande à son interlocuteur de « démentir [qu’il a] été en garde à vue », avant d’en dire plus sur la journée qu’il vient de vivre, sans vouloir prononcer le mot « perquisition ». « Il fallait que je leur fasse visiter les lieux, donc j’ai fait visiter les lieux […] Je ne sais pas comment ça s’appelle », évacue-t-il.

Plus tard, Pierre-Jean Chalençon ajoute : « Le problème, c’est que ça prend des proportions incompréhensibles ». Selon BFM, le collectionneur apparaissait « très fatigué » et « dépassé par ce qui lui arrive ». Dernière information : Pierre-Jean Chalençon aurait dû laisser son téléphone aux enquêteurs dans le cadre de l’enquête ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « travail dissimulé ».

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