Accueil » Célébrités »
VIDÉO – “Pardon ?” : Élisabeth Borne recadre froidement Léa Salamé
Invitée de France Inter, ce lundi matin, Elisabeth Borne n’a pas failli à sa réputation en corrigeant Léa Salamé sans prendre de pincettes.
Le malaise s’est tout de suite fait sentir. Interrogée sur le procès d’Éric Dupond-Moretti pour « prises illégales d’intérêt« , qui s’ouvre ce lundi, Élisabeth Borne n’a pas apprécié de voir Léa Salamé relayer une rumeur sur son souhait de remplacer le garde des Sceaux le temps de l’audience. Alors que la Première ministre défendait la décision du gouvernement, permettant à l’ex-avocat d’assurer sa défense tout en restant en poste, la matinalière lui a coupé la parole : « Ce n’est pas ce que vous souhaitiez« . Ce qui a fait bondir son invitée. « Pardon ?« , s’est instantanément raidie la locataire de Matignon.
« Il semblerait que ce n’était pas ce que vous souhaitiez, tente alors de reprendre Léa Salamé, qui avait visiblement lu cet indiscret du Point. Ou alors c’est une mauvaise information mais il semblait que pendant les onze jours du procès vous auriez préféré qu’il n’assume pas ses fonctions de ministre de la Justice« . « Je vous confirme que c’est une mauvaise information« , rétorque froidement Élisabeth Borne, en fixant du regard la journaliste. « Mon souhait a toujours été que le garde des Sceaux puisse à la fois assurer sa défense et qu’on s’organise pour que le ministère de la Justice puisse tourner et c’est bien ce que l’on a mis en place« , insiste-t-elle, reconnaissant toutefois une « situation inhabituelle« .
>>> Découvrez notre diaporama sur Élisabeth Borne et ses ministres à leurs débuts
Élisabeth Borne soutient Éric Dupond-Moretti, mais…
Pour ne pas laisser placer au doute, Élisabeth Borne a également réaffirmé son soutien à son ministre. « En tant que garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a toute ma confiance« , a promis la Première ministre, vantant son « excellent travail » et son « droit à la présomption d’innocence ». Le compagnon d’Isabelle Boulay, sous la menace de cinq ans d’emprisonnement, 500 000 euros d’amende, ainsi qu’une peine complémentaire d’inéligibilité et d’interdiction d’exercer une fonction publique, pourrait toutefois être poussé à quitter place Vendôme. Interrogée début octobre, l’ex-jospiniste avait sous-entendu qu’il pourrait devoir laisser sa place en cas de condamnation, comme d’autres ministres avant lui. « Il y a une règle claire« , a-t-elle rappelé.
Crédits photos : Capture d’écran France Inter
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
-
Élisabeth Borne
Suivre
Suivi
-
Léa Salamé
Suivre
Suivi
À découvrir en images
PHOTOS – Elisabeth Borne : l’évolution physique de la Première ministre en images
Autour de
Source: Lire L’Article Complet