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VIDEO – "Mon fils était menacé tous les jours" : la mère de Charb, "très en colère", contre François Hollande
Mardi 27 avril 2021, Denise Charbonnier, la mère de Charb, était présente sur le plateau de C à Vous sur France 5 pour rendre un douloureux hommage à son fils, assassiné le 7 janvier 2015 lors de l’attentat de Charlie Hebdo. Elle continue à s’afficher « très en colère » contre François Hollande.
- François Hollande
Un drame que Denise Charbonnier n’oubliera jamais. Six ans après la mort de son fils Charb assassiné le 7 janvier 2015 pendant l’attentat de Charlie Hebdo à Paris, la mère du directeur de la publication de Charlie Hebdo continue à faire vivre la mémoire de son fils. Elle signe un livre, Lettre à mon fils Charb coécrit avec la journaliste Liliane Roudière. Un ouvrage dont elle faisait la promotion mardi 27 avril 2021 sur le plateau de C à Vous sur France 5. Elle a tenu tout d’abord à évoquer l’attaque de Rambouillet survenue vendredi 23 avril 2021. Un drame au cours duquel Stéphanie M., une policière, est morte. « Ça réveille cette plaie qui ne se refermera jamais pour nous, parents », révèle Denise Charbonnier qui adresse alors ses condoléances aux parents de victimes d’attentats.
L’occasion également pour Denise Charbonnier de réaffirmer sa « colère« . « Je pense que c’est la colère qui me fait tenir (…) depuis six ans », pense-t-elle savoir. Une colère à l’encontre de François Hollande, le président de la République de l’époque. « Pourquoi ils (les journalistes de Charlie Hebdo, ndlr) ont été abandonnés ? Mon fils, tous les jours, il était menacé, depuis l’incendie de 2011. Et puis, bon, la sécurité, il n’y avait plus de sécurité (…) quelque temps avant, on a supprimé la voiture de police qui était en bas ». D’ailleurs, c’est Charb lui-même qui avait annoncé à l’Elysée que sa tête avait été mise à prix par Al-Qaïda.
« C’est une victime de la négligence de l’État »
Lors de son passage dans C à Vous, Denise Charbonnier s’est souvenue également n’avoir reçu l’appel du gouvernement l’informant de la mort de son fils, que « le lendemain« . « Parce que c’est un officier de sécurité, un ami maintenant très proche, Didier, qui a remonté au ministère cette information (…) donc François Hollande m’appelle le lendemain ». Le président de l’époque lui fait alors savoir que son fils est « un héros« . Une phrase qu’elle n’accepte pas. « C’est une victime (…) de la négligence de l’État, de la sécurité », déplore-t-elle.
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