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VIDÉO – « Lointain, distant », Emmanuel Macron une personnalité qui divise
En promotion pour son ouvrage Emmanuel, le Hardi, Alain Duhamel était l’invité du 20h30 dimanche de Laurent Delahousse, ce dimanche 7 février. L’intervieweur politique a exprimé son ressenti sur la personnalité du chef de l’État.
A propos de
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Emmanuel Macron
« Les présidents passent, Alain Duhamel reste. » Sur son plateau du 20h30 dimanche, Laurent Delahousse a reçu Alain Duhamel, l’un des plus anciens journalistes politiques encore en exercice, ce dimanche 7 février. À l’occasion de la sortie de son ouvrage, Emmanuel, le hardi, l’intervieweur de 80 ans a reconnu que « deux ans avant », il n’avait pas imaginé que l‘ancien ministre de l’Économie deviendrait président de la République, à seulement 40 ans. Dans son livre, le spécialiste de l’Élysée retrace le parcours et le tempérament du chef de l’État, critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire. « Il est arrivé au sommet avec une rapidité confondante », reconnaît Alain Duhamel.
Selon le journaliste de RTL, Emmanuel Macron est un « marchand de passions », qui provoque des réactions « incroyables ». « On a redécouvert la haine pendant les Gilets Jaunes, à son endroit. » Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron a été attaqué pour sa supposée arrogance, une image qui lui colle à la peau. « Il a réussi successivement les étapes alors qu’en général, il faut s’acharner énormément. Il donnait l’impression de supériorité, de facilité« . Pour le fin observateur de la vie publique, l’ancien banquier de Rothschild est un peu « comme Obama ». « Même s’il s’intéresse aux gens, même s’il va aux devants des gens, il reste comme une pellicule de glace entre eux et lui comme s’il était lointain, comme s’il était différent ».
Une image persistante
Cette réputation d’homme dur et distant le suit depuis son accession au pouvoir, comme en attestait déjà Corinne Lhaïk dans son livre Président Cambrioleur. À travers son enquête, on découvre une anecdote qui met en lumière ce caractère froid : alors qu’il avait promis à Richard Ferrand de l’accompagner en Russie si la France était en finale de la Coupe du Monde, le locataire de l’Élysée a finalement fait la sourde oreille aux appels du président de l’Assemblée nationale, quand les Bleus ont effectivement remporté l’avant-dernier match du Mondial. Selon un jeune fidèle ayant depuis claqué la porte de la macronie : « Très vite, il devient mitterrandien, distant avec nous, dur, injuste. Il met en lumière ce qui ne va pas et ne dit rien quand ça va bien. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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