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VIDEO – Laurence Ferrari sort de sa réserve : « Mon petit couplet féministe est terminé »
Ce mercredi 5 mai, Laurence Ferrari a consacré une partie de son émission au bicentenaire de la mort de Napoléon. À l’antenne, la journaliste de CNews est sortie de sa réserve quelques secondes, rappelant que les femmes n’avaient « pas beaucoup de droits » sous le règne de Napoléon.
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Laurence Ferrari
Une date symbolique. Ce mercredi 5 mai, le président de la République Emmanuel Macron a célébré le bicentenaire de la mort de Napoléon, une figure controversée. Aux commandes d’un nouveau numéro de Punchline sur CNews, Laurence Ferrari a sans surprise consacré une partie de son émission à cet événement historique. La journaliste en a d’ailleurs profité pour rappeler que les femmes n’avaient « pas été vraiment gâtées sous le règne de Napoléon » : « Je rappelle évidemment qu’elles n’avaient pas beaucoup de droits en fonction du Code Civil de 1804, c’est ça ? 1804, incapacité juridique des femmes mariées, merci Napoléon ! Il ne faut pas oublier quand même ! », a lâché Laurence Ferrari, non sans ironie. Et d’ajouter : « Il a fallu 1965 pour avoir un compte bancaire séparé du mari. »
Suite à ce petit rappel, Laurence Ferrari a fermé cette parenthèse en se permettant une petite note d’humour : « Bon, mon petit couplet féministe est terminé« , a-t-elle annoncé, avant de donner la parole à l’historien Franck Ferrand. Également présent en plateau, Jean-Claude Dassier a reconnu que, sur le point de l’égalité entre les hommes et les femmes, Napoléon avait « un petit peu de retard » : « Il était moderne sur beaucoup de points. Là, concevons que par rapport à notre époque, il avait un petit peu de retard. Il y avait peu de pays qui étaient dans la situation que vous souhaitiez, chère Laurence« , a souligné le journaliste.
Napoléon, un personnage « détesté » par la gauche
Après avoir rappelé son rapport aux femmes, celle qui partage la vie de Renaud Capuçon a évoqué le personnage controversé qu’était Napoléon, qui l’est d’ailleurs encore aux yeux de la classe politique actuelle : « On a Jean-Luc Mélenchon qui canarde, qui dit ‘Il est suspect de célébrer un tel homme ! Comment peut-on célébrer celui qui a rétabli l’esclavage ?’ Il y a toute une partie de la gauche qui déteste Napoléon, mais à un point viscéral », a souligné la journaliste, désireuse de faire réagir le député apparenté MoDem François Pupponi. « Je pense que, par moments, ils détestent même un peu la France (…) C’est catastrophique, surtout quand on est un élu de la République, parce que ce discours là d’autoflagellation, il a des conséquences dramatiques dans l’esprit faible d’un certain nombre de nos jeunes« , a-t-il estimé.
Crédits photos : Capture d’écran CNEWS
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