VIDEO – « Je suis foutu ! » : Jean-Marc Sylvestre démuni en apprenant son cancer de la prostate

Sur le plateau de Morandini Live, ce mardi 18 mai, Jean-Marc Sylvestre a accepté de se livrer, avec des mots crus et sans tabou, sur son cancer de la prostate. Une maladie dont il est aujourd’hui guéri.

Son cancer de la prostate, Jean-Marc Sylvestre l’a longtemps gardé secret. Sa pudeur l’empêchait de lever le voile sur sa maladie. Mais un élan de courage l’a poussé à prendre la plume, et mettre des mots sur ses maux. Après avoir livré un témoignage saisissant dans son ouvrage Tout n’est pas foutu, paru aux éditions Albin Michel en avril dernier, le journaliste de presse économique a accepté de se confier sur le plateau de Morandini Live, ce mardi 18 mai. Quand son médecin lui a posé un diagnostic, le ciel lui est tombé sur la tête. “Vous vous dites : ’C’est le cancer’ et le cancer, c’est un synonyme de la mort”, s’est-il remémoré. Avant d’ajouter : “Je me suis dit : ’Je suis foutu’.”

Après avoir appris la triste nouvelle, deux choix s’offraient à Jean-Marc Sylvestre. “Vous vous faites soigner et vous risquez un certain nombre de dysfonctionnements, dont on peut parler. Ou alors, vous ne vous faites pas soigner, vous n’avez pas de symptôme, vous pouvez quasiment vivre normalement. Ça dure un peu plus longtemps, et vous terminez dans des souffrances épouvantables, a expliqué celui qui a un temps dirigé le service économique de TF1 et LCI. Avant de préciser : “C’est ça, le drame. Vous êtes devant vos responsabilités.” Finalement, l’invité de Jean-Marc Morandi a accepté de se faire opérer, au détriment de sa sexualité. “Voilà : je ne bande plus. Ma verge est morte, réduite à une vague présence sans vie, sans chaleur, un truc qui pendouille, une peau ridée par où passe l’urine, l’urine et rien d’autre. Je n’ai plus de sperme”, a-t-il détaillé dans son livre, relayé par Closer.

Le cancer de la prostate, “un tabou politique”

Avec son ouvrage, Jean-Marc Sylvestre, complètement guéri, espère pouvoir libérer la parole des hommes qui, comme lui, sont touchés par la maladie. Pour l’heure, il s’agit encore d’un tabou. “Un tabou politique”, a d’ailleurs précisé le journaliste, toujours sur le plateau de Morandini Live. “Le nombre de chefs d’État, le nombre de personnalités de pouvoir, de chefs d’entreprise qui sont passés par là, mais qui ne le disent pas, qui ne peuvent pas le dire parce que ça atteint leur identité”, a déploré ce dernier. François Mitterrand, notamment, a succombé à son cancer de la prostate le 8 janvier 1996, à l’âge de 79 ans.

Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran CNews

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