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VIDÉO – “Je ne serai jamais guéri” : Jérémy Ferrari sans tabou sur son alcoolisme
Ce lundi 13 mars, Jérémy Ferrari était l’invité de Télématin, pour faire la promotion de son spectacle Anesthésie générale. En plateau, l’humoriste a évoqué sa dépendance à l’alcool et a expliqué pourquoi il ne serait jamais totalement « guéri. »
Jérémy Ferrari revient de loin. Invité sur le plateau de Télématin ce lundi 13 mars, l’humoriste, qui est en pleine promotion de son nouveau spectacle Anesthésie générale, est revenu sur sa dépendance à l’alcool. Alors qu’il expliquait qu’il n’avait « jamais usé de sujets drôles » sur scène, l’intéressé a expliqué pourquoi il avait décidé de lever le voile sur son alcoolisme : « Je n’ai jamais parlé de moi sur scène et je me disais que là, c’était le bon moment. Parce que quand vous faites une cure de désintoxication et que vous comprenez que vous avez une liste de maladies invisibles et que vous comprenez qui vous êtes de manière un peu plus sincère, franche et profonde, vous avez envie de le partager avec les gens qui vous ont accompagnés« , a détaillé l’humoriste de 37 ans. « Mais c’est risqué aussi… Est-ce que ça a changé le regard des gens sur vous ?« , s’est interrogé Thomas Sotto. « Non non, au contraire. Je pense qu’ils ont compris pas mal de choses« , a confié Jérémy Ferrari.
Au cours de cet entretien avec nos confrères de France 2, l’humoriste a rappelé qu’il s’en était sorti « sans traitement, pratiquement uniquement avec la parole« . « Vous êtes guéri aujourd’hui ?« , lui a demandé l’animateur de Télématin. « Non je ne serai jamais guéri« , a reconnu Jérémy Ferrari. « Je serai toujours alcoolique. C’est une maladie neurologique. L’addiction ne se guérit pas. Il faut juste être sevré et faire en sorte d’adoucir la vie autour pour que refuser un verre de rosé ne soit pas trop insupportable. En gros, c’est ça le travail« , a expliqué celui qui est devenu accro au sport depuis qu’il est sobre.
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Jérémy Ferrari : sa réaction à l’affaire Palmade
Récemment invité sur le plateau de Quotidien, Jérémy Ferrari a sans surprise été interrogé sur l’affaire Pierre Palmade. L’humoriste, qui est un ancien alcoolique, a posé un regard nuancé sur les faits reprochés à son confrère. « Je suis partagé entre la colère et la compassion. De la colère parce que moi j’ai réussi à m’en sortir et quand les gens n’y parviennent pas, j’ai tendance à être dans le jugement« , a-t-il d’abord expliqué, avant d’admettre : « J’ai aussi de la compassion parce que j’ai pris le scooter en étant saoul. Faut être honnête, je l’ai fait.« Ayant réussi à vaincre ses démons, Jérémy Ferrari ne peut s’empêcher de nourrir un ressentiment vis-à-vis des personnes ne parvenant pas à se sortir de leurs addictions. « J’ai tendance à dire : ‘T’as pas mis assez d’énergie, t’as pas mis assez de moyens.’ Mais c’est peut-être une erreur de ma part », a avoué l’intéressé, qui n’hésite pas à parler de son expérience personnelle pour sensibiliser la jeunesse aux dangers des addictions.
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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