VIDÉO – Hélène de Fougerolles : cette réaction de Mélanie Page qui l’a touchée face à l’autisme de sa fille

Dans Ça commence aujourd’hui, ce vendredi 2 avril, Hélène de Fougerolles s’est confiée sur la réaction de Mélanie Page lorsque celle-ci a appris que sa fille Shana était atteinte d’autisme.

A propos de


  1. Hélène de Fougerolles


  2. Mélanie Page

Pendant plusieurs années, Hélène de Fougerolles n’a dit mot au sujet de sa fille Shana, née en 2003 et atteinte d’un trouble du spectre autistique. À l’occasion de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme ce vendredi 2 avril, l’actrice s’est confiée sur cette période de déni dans Ça commence aujourd’hui. Mais aussi au sujet du soutien et de la bienveillance que lui a apporté Mélanie Page, qu’elle connaît « depuis très longtemps », au cours de cette épreuve. Elle s’est souvenue d’une anecdote durant laquelle l’épouse de Nagui, lors de l’anniversaire de Shana, lui a tendu la main sans a priori ni jugement. « Je faisais comme si tout allait bien (…) elle ne m’a pas posé de questions. »

L’ex-complice de Tomer Sisley dans Balthazar a constaté que son amie s’est adaptée à sa gestion de l’autisme de sa fille. Mieux encore, lorsque sa propre fille Roxane a été interpellée par le comportement de Shana (qui ne parlait pas, le mutisme sélectif se déclarant parfois chez les enfants atteints d’autisme), Mélanie Page l’a encouragé à ne pas être hostile face à l’inconnu. « Elle lui dit : ‘qu’est-ce qu’elle a Shana ?' » Réponse de l’actrice : « elle est juste différente. » Réaction qui touche Hélène de Fougerolles encore à ce jour. « Ça a été gentil (…) de me laisser dans ce déni et de nous accepter comme on était. »

Le combat de sa vie

Derrière son déni, une culpabilité immense. Dans son ouvrage T’inquiète pas maman, ça va aller, l’actrice de 48 ans se confie à cœur ouvert sur le rôle le plus prenant de sa vie. En tant que mère, Hélène de Fougerolles a multiplié les démarches pour mieux comprendre certains comportements de Shana, née de son amour avec le producteur Éric Hubert, ne pouvant s’empêcher de se jeter la faute. « On me faisait comprendre que c’était de ma faute, que les origines de l’autisme venaient d’une carence maternelle », s’est-elle rappelée, « on me disait que le fait d’être trop maternelle aggravait son cas. » La frustration et la peur d’échouer face à un quotidien parfois complexe, Hélène de Fougerolles reconnaît en avoir voulu à Shana. Une époque révolue. « En réalité, il n’y a aucun problème avec Shana, elle est simplement différente. »

Crédits photos : Capture France 2

Autour de

Source: Lire L’Article Complet