VIDÉO – « François Hollande avait fait pire » : Pascal Praud incisif

Un petit tacle. Dans L’heure des pros, ce mercredi 21 avril, Pascal Praud s’en prend discrètement à François Hollande en évoquant les violences urbaines et le procès des violences contre les policiers à Viry-Châtillon.

A propos de


  1. Pascal Praud


  2. François Hollande

Entre Emmanuel Macron et François Hollande, Pascal Praud constate deux approches différentes face aux violences policières. Si le premier, à la suite de l’agression de Michel Zecler, opte pour les appels téléphoniques, son prédécesseur a préféré se déplacer. « François Hollande avait fait pire », estime l’animateur de L’heure des pros dans son émission de ce mercredi 21 avril. Référence à la visite surprise de l’ex-président de la République au chevet de Théo Luhaka, grièvement blessé lors d’un contrôle de police musclé. La bavure policière, datant du mois de février 2017, a suscité l’émoi jusqu’au sommet du pouvoir puisque le jeune homme (âgé de 22 ans au moment des faits) est désormais handicapé à vie en raison de cette agression.

C’est donc pour cette raison que, en novembre 2020, le parquet de Bobigny a annoncé que trois policiers impliqués dans cette interpellation violente seront jugés devant une cour d’assises pour « violences volontaires », tandis qu’un quatrième officier a bénéficié d’un non-lieu. Quelques mois plus tard, deux des accusés ont été menacés d’un blâme par leur hiérarchie. Mais la visite de François Hollande au chevet de Théodore Luhaka a auparavant suscité la polémique, interprétée comme une gifle aux forces de l’ordre. À l’époque, il n’y avait aucune preuve de la culpabilité des officiers de police. Un tollé que Pascal Praud n’oublie pas.

Viry-Châtillon : le verdict qui fait débat

Et si le présentateur ne peut s’empêcher d’évoquer les violences policières, c’est en raison du récent procès de Viry-Châtillon. Rappel des faits : le 8 octobre 2016, deux voitures de police postées en observation sont prises pour cible par une vingtaine de personnes. Celles-ci s’en prennent aux véhicules à coups de barres de fer et de pierres, mais aussi en jetant des cocktails Molotov en direction des agents à l’intérieur des voitures. L’une d’entre eux écope de brûlures aux mains et aux jambes. Un autre, adjoint de sécurité de 28 ans grièvement brûlé, voit son diagnostic vital engagé.

Près de cinq ans plus tard, ce samedi 17 avril, huit jeunes ont été acquittés en appel. Verdict qui ulcère les syndicats policiers. Ce mercredi 21 avril, sur les ondes de RTL, Éric Dupond-Moretti (d’ailleurs taclé par Pascal Praud pas plus tard que ce mardi 20 avril) a fait savoir qu’il ne recevrait pas les acquittés, contrairement à Gérald Darmanin qui, lui, s’entretiendra avec les policiers victimes de cette agression.

Crédits photos : Capture CNews

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