VIDÉO – Éric Dupond-Moretti voit rouge face à Yves Calvi : cette question qui passe mal…

Invité de RTL ce jeudi 22 décembre, Éric Dupond-Moretti n’a pas apprécié la dernière question d’Yves Calvi. Celle-ci portait sur son renvoi devant la Cour de justice de la république (CJR) dans une affaire de soupçons de conflits d’intérêts.

Yves Calvi recevait ce jeudi 22 décembre, au micro de RTL, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. Après une interview d’une quinzaine de minutes concernant les futurs aménagements au sein du ministère de la Justice, le journaliste a souhaité conclure avec une question plus personnelle. « Une toute dernière question sur votre renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) pour un soupçon de conflits d’intérêts. Comptez-vous démissionner si jamais vous étiez condamné ? », a-t-il alors demandé à son invité, visiblement déboussolé d’être également interrogé sur cette affaire dans laquelle il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction ministérielle.

« Euh… d’abord, je ne suis pas encore renvoyé : ne brûlez pas les étapes« , a rétorqué l’ancien avocat pénaliste. « Permettez-moi de bénéficier des règles de la procédure : je ne suis pas au-dessus des lois, je ne suis pas en dessous« , s’est-il agacé. Et de poursuivre : « On ne parle pas des chiens, là« , suscitant alors la confusion chez Yves Calvi. « Comment ça, on ne parle pas des chiens ? », s’est étonné le journaliste. Sautant du coq à l’âne pour éviter de répondre à la question, Éric Dupond-Moretti a alors évoqué la généralisation progressive à l’ensemble du territoire de la présence des chiens d’assistance judiciaire dans les tribunaux afin de rassurer les enfants victimes tout au long de la procédure. Le Garde des Sceaux avait annoncé cette mesure ce mardi 20 décembre en marge d’un déplacement à Orléans en compagnie de la Première dame, Brigitte Macron.

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“Je ne suis pas un sous-justiciable”

Ayant compris où le ministre de la Justice voulait en venir, Yves Calvi l’a interrompu dans sa tirade présentant le dispositif : « On en a parlé sur l’antenne de RTL », a-t-il précisé. « C’est quelque chose que je porte et que je trouve absolument formidable pour les enfants », a tout de même poursuivi Éric Dupond-Moretti. « Un oui, un non à ma question ? Vous ne pouvez pas répondre ? », a insisté le journaliste de RTL. « Elle est prématurée votre question, Monsieur Calvi », s’est défendu celui qu’on a surnommé Acquittator en référence aux nombreux acquittements qu’il est parvenu à obtenir en défendant ses clients. « Je ne suis pas un sous-justiciable« , a-t-il renchéri, rappelant que ses avocats avaient aussitôt émis un pourvoi en cassation contre cet arrêt de renvoi.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Twitter @RTLFrance

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Divorcé de sa première femme Hélène, avec laquelle il a eu deux enfants, Éric Dupond-Moretti a retrouvé l’amour dans les bras de la chanteuse québécoise Isabelle Boulay, avec laquelle il s’est mis en couple en 2016.

En se mettant en couple avec le ministre de la Justice, Isabelle Boulay a vu sa vie changer. Elle a dû apprendre à se déplacer sous escorte, comme elle l’a confié, en décembre 2020, dans l’émission québécoise La semaine des 4 : « Nous sommes toujours sous escorte. Un policier nous ouvre la porte quand on entre chez nous et un autre va inspecter les escaliers. Nous sommes bien protégés. » « Malgré quelques inconvénients, la chanteuse a le sentiment d’être privilégiée de partager la vie d’un haut fonctionnaire : « Je suis la personne qui l’accompagne dans sa vie, mais c’est sa vie à lui. Je ne m’enorgueillis pas de cette chose-là. J’essaie d’être-là pour lui, comme une amoureuse est là pour son amoureux. »

Éric Dupond-Moretti a toujours été proche de sa mère, Elena. Cette dernière, femme de ménage d’origine italienne, a d’ailleurs joué un rôle fondamental dans sa construction et sa conception de la justice. En juillet 2020, lors de passation de pouvoirs avec Nicole Belloubet, le nouveau Garde des Sceaux n’a d’ailleurs pas oublié de lui rendre hommage : « Avant de me taire, un dernier mot : je pense bien sûr aux miens, à ceux que j’aime et qui me sont proches. Je pense en particulier à ma mère, qui a quitté son pays d’origine pour fuir la misère et pour arriver ici dans ce grand pays », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Elle est devenue une Française de préférence… et la Marseillaise la fait pleurer. »

Parmi les clients les plus prestigieux qu’Éric Dupond-Moretti a eu à défendre durant sa carrière d’avocat pénaliste, ont par exemple figuré le roi du Maroc Mohammed VI et son ex-épouse Lalla Salma.

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