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VIDÉO – Disparition d’Émile, cette hypothèse balayée : “J’y crois assez peu”
Alors que la mère du petit Émile a jeté une bouteille à la mer pour tenter de retrouver son enfant disparu, Dominique Rizet, présentateur de “Faites entrer l’accusé”, a décrypté cet appel déchirant à l’antenne de “C à vous” (France 5).
Un scénario jugé peu probable. À l’occasion du troisième anniversaire d’Émile, disparu le 8 juillet dernier alors qu’il était sous la surveillance de ses grands-parents maternels, la mère du petit garçon a décidé de s’exprimer dans les colonnes de Famille chrétienne. Auprès de nos confrères, Marie Vedovini a ainsi exposé sa douleur, mais aussi ses convictions quant à la position dans laquelle se trouverait désormais son enfant : “Depuis le 8 juillet, nous vivons entre l’espoir et l’abattement. Après l’avoir cherché en vain pendant des semaines, compte tenu de la configuration des lieux, nous avons acquis la certitude que notre petit Émile a été victime d’un enlèvement ou d’un accident.” Vendredi 24 novembre, sur le plateau de C à vous, la première piste évoquée par la mère de famille a pourtant été écartée par l’invité du jour.
À l’antenne de France 5, Dominique Rizet, journaliste et présentateur de l’émission Faites entrer l’accusé, a donc émis quelques doutes quant à l’hypothèse de l’enlèvement. “Vous parlez de corps et de mort depuis tout à l’heure, y a-t-il un espoir même infime qu’il soit encore vivant quelque part ?” l’a d’abord interrogé Émilie Tran Nguyen. Et l’intéressé de se pencher en détail sur le sujet : “J’ai envie de vous dire oui pour le principe. La belle nouvelle, ce serait qu’une personne en manque d’enfant ait enlevé Émile, et puis l’ait emmené avec elle, le garde quelque part, le dorlote le soir, lui donne à manger, l’aime comme si c’était son propre enfant… Ça peut exister, mais moi j’y crois assez peu.”
L’appel de la mère d’Émile vraiment efficace ?
Dans les pages de Famille chrétienne, Marie Vedovini a multiplié les supplications pour retrouver son petit Émile, n’hésitant pas à s’adresser de manière directe à la ou aux personnes qui détiendraient la vérité : “Nous voulons nous adresser aujourd’hui à celui ou ceux qui savent ce qui lui est arrivé. S’il s’agit d’un accident, peut-être avez-vous paniqué. Si vous avez commis l’irréparable, peut-être le regrettez-vous. Peut-être craignez-vous les conséquences et ne savez comment vous en sortir ? Tout cela, nous pouvons le comprendre, mais nous en appelons à votre cœur !” Et d’ajouter : “Rendez-le-nous ! Ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! […] Tout cela, vous pouvez le faire de mille manières. Même anonymement sans avoir à vous dénoncer.”
“Est-ce que des témoignages pourraient être déclenchés par cet appel ?” a ainsi demandé Anne-Élisabeth Lemoine à son invité du jour. Malheureusement, ces paroles déchirantes de la mère d’Émile pourraient ne pas recevoir la réponse désirée, comme l’a envisagé avec désolation Dominique Rizet : “Je n’y crois pas. En tout cas, s’il y a un seul auteur qui a si bien caché les choses et qui se tait si bien depuis si longtemps, depuis le 8 juillet, ça fait cent trente-huit jours, eh bien, celui-ci ne parlera pas.” Et de poursuivre : “En revanche, si quelqu’un dans son entourage sait, est-ce que cette personne peut se manifester ? Ça veut dire le dénoncer et je ne suis pas sûr que ça marche…”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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