VIDEO Dîners clandestins : Julie Graziani dénonce la « délation » et indigne les internautes

Julie Graziani a encore frappé : l’éditorialiste s’est attaquée sur BFM TV à « la délation » dont seraient victimes les personnes qui participent à des dîners clandestins. Des propos qui passent mal, après sa lourde charge contre une rave party en janvier dernier.

Pierre-Jean Chalençon

Julie Graziani, éditorialiste venue du magazine très conservateur L’Incorrect, intervient régulièrement sur les chaînes d’information en continu. Et ça ne se passe pas toujours très bien… Elle avait notamment choqué en novembre dernier sur LCI en réagissant aux images d’une femme « seule au Smic avec deux enfants » qui avait interpellé Emmanuel Macron sur ses difficultés. « Un moment donné, je ne connais pas son parcours de vie à cette dame. Qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au Smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ?, avait lâché Julie Graziani en direct. Si on est au Smic, bah faut peut-être pas divorcer dans ces cas-là ! » Une polémique ne suffisant pas, l’éditorialiste a abordé ce lundi 5 avril sur BFM TV le sujet très sensible des dîners clandestins dans des clubs privés. Dans une volonté de « déconstruire le scandale », elle a assuré que l’indignation venait essentiellement du fait que ces établissements recevaient des clients fortunés et servaient des produits de luxe.

Julie Graziani lourdement critiquée sur Twitter

« Qu’est-ce qu’il reste, au fond du fond ? Il reste des mets de luxe, le prix élevé des agapes, et c’est là où ça choque, a-t-elle déclaré sur BFM TV. Parce qu’en France, on déclenche à coup sûr une émeute et des révoltes avec des photos de caviar et de champagne… Mais surtout, au delà des sincères indignations motivées par des soucis sanitaires, il reste la délation, et il reste l’esprit de vengeance avec ces hashtags #DonnezLesNoms et #OnVeutDesDémissions… » Cette sortie a consterné les internautes. « C’était pas le même discours quand c’était pas ses copains », a ironisé l’un d’entre eux. En effet, le 4 janvier dernier, elle avait fermement dénoncé – toujours sur BFM TV – « un sentiment d’impunité » chez les participants d’une rave party en Bretagne.

« Hé, psst, on vous voit », « Est -e que tu te foutrais pas un tout p’tit peu de nos gueules quand même Juju ? », a-t-on pu lire sur Twitter chez des internautes qui partageaient son coup de gueule contre la rave party. Accusée de vouloir « minimiser le scandale des restos clandestins », Julie Graziani a également été vivement critiquée sur l’emploi du terme « délation » : comme l’ont rappelé ses détracteurs, les clients se sont dénoncés tout seuls. « On a juste à aller sur Instagram, ils postent tout d’eux mêmes », lui a-t-on indiqué. Même chose pour certains des organisateurs : Pierre-Jean Chalençon et Christophe Leroy avaient carrément détaillé le concept de leurs « clubs » respectifs dans des interviews et fait leur promotion sur Instagram.

Source: Lire L’Article Complet