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VIDÉO – « Des rigolos de kermesse » : Philippe de Villiers cynique face à Laurence Ferrari
Invité sur CNews, Philippe de Villiers a ouvertement critiqué la politique européenne en matière de vaccination et n’a pas hésité à s’en prendre à Emmanuel Macron.
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Laurence Ferrari
Autrefois proches, Emmanuel Macron et Philippe de Villiers entretiennent désormais des relations froides. Voire glaciales. La cause ? La gestion de la crise sanitaire par le chef de l’Etat que l’ancien député européen n’a pas supportée. Fondateur du parc d’attractions, le Puy du Fou, l’ex-président du Mouvement pour la France n’a pas digéré qu’Emmanuel Macron repousse à de nombreuses reprises la réouverture de son parc après le premier confinement. Et sa rancoeur semble tenace. Volontiers critique, Philippe de Villiers, invité de la matinale de CNews ce 14 avril, a profité de la promotion de son livre, Le Jour d’après (Ed. Albin Michel), pour enfoncer le chef de l’Etat.
Agacé par la gestion de la vaccination européenne, l’homme politique a condamné la ligne de conduite d’Emmanuel Macron. « Il est allé voir Madame Merkel et lui a dit voilà : ‘On va faire un coup. Il ne faut pas que ce soit les Etats qui s’occupent du vaccin. On ne va pas faire comme Israël et l’Angleterre, nous on va faire l’Europe.' », raconte Philippe de Villiers à Laurence Ferrari. « Ils ont confié le vaccin à la Commission de Bruxelles, c’est-à-dire des rigolos de kermesse. Ce sont des fonctionnaires nommés qui n’ont aucune compétence et qui s’en foutent. (…) C’est une faillite, il faut faire autre chose et il faut quelque chose avec les nations. »
L’exemple d’Israël préconisé
Alors que l’Union européenne a rencontré beaucoup de retard dans les livraisons de vaccins, Philippe de Villiers préconise l’exemple d’Israël. Le pays atteint le plus haut niveau de vaccination, avec 56% des personnes ayant reçu les deux injections. « C’est quoi la nation ? C’est l’agilité. On discute avec le laboratoire, on met le prix, on est prêt à mettre tant pour sauver notre population. Une nation cherche à sauver le petit« , analyse l’ancien député européen, adepte connu d’une vision souverainiste de la France.
Crédits photos : Capture d’écran – CNews
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