VIDÉO – « Des propos diffamatoires » : la réponse de Gérald Darmanin à Sandrine Rousseau

Dans C à Vous ce mercredi 17 février, Gérald Darmanin accuse Sandrine Rousseau de diffamation, faisant référence à ses récents propos au sujet de sa candidature à la présidence de Sciences-Po Lille. Explications.

A propos de

  1. Gérald Darmanin

  2. Sandrine Rousseau

« Quand on veut piquer son chien, on dit qu’il a la rage », amorce Gérald Darmanin. De passage sur le plateau de C à Vous ce mercredi 17 février, le ministre de l’Intérieur répond à Sandrine Rousseau. Celle-ci l’a récemment accusé de s’être opposé à sa candidature à la présidence de Sciences-Po Lille. « Je pense que ses propos sont, en effet, diffamatoires« , poursuit le locataire de Beauvau, « Madame Rousseau, elle a tendance à penser que quand elle ne réussit pas c’est à cause des autres. » Et de déplorer « ce genre d’argument totalement infondé. »

Aux yeux de Gérald Darmanin, la prise de position de Sandrine Rousseau « discrimine ses capacités à mener ces grandes écoles. » Une remarque qui fera sans doute réagir la vice-présidente de l’Université de Lille. Investie dans le combat contre les violences sexuelles, notamment après avoir accusé Denis Baupin de harcèlement, l’ex-porte-parole nationale EELV a estimé, dans C à Vous ce mercredi 10 février, qu’elle n’a pu accéder à la présidence de Sciences-Po Lille en raison de ses engagements. Elle a pointé du doigt le premier flic de France mais aussi Olivier Duhamel, accusé d’inceste par son ex-belle-fille, Camille Kouchner. Deux hommes qui lui auraient barré la route selon ses souvenirs.

Sandrine Rousseau blacklistée ?

« Ils vous ont fait comprendre que vos combats n’étaient pas les bons« , a résumé Anne-Elisabeth Lemoine. « Olivier Duhamel, qui ne prenait part à aucun vote sur les directions de Sciences-Po, a pour la première fois voté contre », a développé Sandrine Rousseau, « sans doute au motif que la personnalité que j’incarnais et les combats que j’incarnais n’avaient pas leur place à Sciences-Po. »

Pour rappel, le politologue accusé d’inceste a été habitué aux postes de pouvoir au fil de sa carrière. Il a lui-même décroché la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques en 2016. Poste dont il a démissionné à la suite de la parution du livre La Familia Grande de Camille Kouchner. Quoi qu’il en soit, à l’heure où la parole se libère autour des violences sexuelles subies par étudiantes et étudiants au sein de Sciences-Po, les déclarations de Sandrine Rousseau semblent trouver un écho.

Crédits photos : Capture France 5

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