VIDÉO – “Ça détruit des vies” : Roselyne Febvre, son combat pour son fils tombé dans la drogue

Ce lundi 20 février, Roselyne Febvre était invitée sur le plateau de L’heure des pros sur CNews pour évoquer la consommation de stupéfiants chez les collégiens et les lycéens. Et pour cause, cette situation ne lui est pas étrangère. La journaliste a aidé son fils Romain à sortir de l’enfer de la drogue. Auprès de Pascal Praud, elle a levé le voile sur les ravages de cette addiction.

Une situation quelque peu alarmante. L’affaire Pierre Palmade a mis en lumière l’importante consommation de cannabis chez les collégiens et les lycéens, comme l’a souligné Pascal Praud dans L’heure des pros, ce lundi 20 février. Pour en discuter, le présentateur a convié Roselyne Febvre sur le plateau de CNews. Et pour cause, durant dix ans, la journaliste politique de France 24 a aidé son fils Romain à sortir de l’enfer de la drogue. Dans son livre intitulé Les battements de cœur du colibri, paru aux éditions du Rocher, Roselyne Febvre offre un témoignage bouleversant sur ce long combat. Consciente des ravages de cette consommation à l’excès, la mère de famille a tenu à tirer la sonnette d’alarme. « Ça détruit des vies. Ça détruit des jeunes vies. », a-t-elle assuré à Pascal Praud. Avant de détailler les méfaits de cette drogue : « Le cerveau arrive à maturation à 25 ans, c’est les médecins qui m’ont expliqué ça. (…) Donc, lorsque vous avez 14-15 ans, ou 13-14 ans, et que vous fumez, vous allez détruire des parties de votre cerveau. »

Dès lors, les effets de ce stupéfiant ne passent pas inaperçus au quotidien. « Donc, vous n’allez pas travailler à l’école, il y aura de la violence.« , a-t-elle énuméré. Et d’ajouter : « Ça touche tout un pan de la société et c’est terrible ! » Au fil de cette intervention, Roselyne Febvre a développé les principales méthodes qui devraient être mises en place afin de diminuer cette consommation chez les jeunes générations . « Ce qu’il faut faire, c’est déjà de la prévention à l’école« , a-t-elle assuré à Pascal Praud. Avant d’apporter une petite précision à ce sujet : « Faut pas le policier qui arrive avec sa petite mallette et qui fait : ‘Vous savez, la drogue c’est pas bien, pampan cucul ! Ça ne marche pas ! » Selon elle, il est important de « contrôler aussi » et de revoir les campagnes de sensibilisation bien souvent « affligeantes. »

>> PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Roselyne Febvre revient sur le long combat de son fils contre la drogue

Lorsqu’il est tombé dans la spirale infernale de la drogue, le fils de Roselyne Febvre n’avait alors que 15 ans. L’ancienne présentatrice de Soir 3 pensait alors qu’il s’agissait d’un fait isolé. « Je surveille, mais en fait il fume tous les jours », a-t-elle révélé dans une interview accordée à nos confrères de Télé Star, le 27 juin 2022. S’il s’est un temps repris en main, le jeune homme a rechuté à l’âge de 19 ans. « Sa consommation va aller crescendo. MDMA, kétamine, champignons qu’il fait pousser dans son studio…, s’est souvenue Roselyne Febvre au fil de cet entretien. Jusqu’au jour où il disparaît et où je le retrouve au commissariat, en pleine crise psychotique ». À partir de ce moment, Romain a multiplié les séjours à l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Le jeune homme est diagnostiqué « bipolaire, schizophrène, psychotique ». « Je retrouve mon fils amaigri, zombifié, qui me regarde la tête penchée… C’est terrifiant », s’est-elle remémorée auprès de Télé Star.

Lors de sa venue sur le plateau de L’heure des pros, ce lundi 20 février, Roselyne Febvre a donné des nouvelles de son fils, âgé de 28 ans. Si ce dernier ne travaille pas, la journaliste en a dévoilé les principales raisons : « Il est un peu tétanisé, il a peur, il prend beaucoup de médocs. Et pourtant, il a fait des stages dans des boîtes de prod où il était excellent », a-t-elle avoué. Avant de poursuivre : « Mais là, je ne sais pas, il a une petite appréhension. C’est beaucoup de médicaments, il a refait une chute il y a trois mois. » Un combat quotidien dans lequel Roselyne Febvre s’impose comme l’unique soutien infaillible de son fils.

Crédits photos : Capture d’écran L’heure des pros – CNews

A propos de

  • Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

  • Pascal Praud

À découvrir en images

PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

Autour de

Source: Lire L’Article Complet