VIDÉO – ”Ça a un impact” : Gabriel Attal se confie sur le divorce de ses parents

Invité ce mardi 28 novembre dans l’émission La Maison des Maternelles, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est confié sur le type d’élève qu’il a été dans sa jeunesse. L’occasion pour le jeune politique de livrer également quelques confidences sur l’impact qu’a eu sur lui le divorce de ses parents.

Nouvelle figure de proue du gouvernement depuis son accession à la fonction de ministre de l’Éducation nationale cet été, Gabriel Attal était l’invité ce mardi 28 novembre d’Agathe Lecaron et de son équipe au sein de l’émission La Maison des Maternelles. L’occasion pour le jeune ministre de parler de sa fonction et de ses responsabilités, mais aussi d’aborder des sujets plus légers ou personnels, sur le même thème, ou sur l’actualité générale. Interrogé notamment sur le type d’élève qu’il a pu être durant ses études primaires, celui qui a vécu durant cette période de sa vie une amourette avec une célèbre chanteuse a confié sans fard le profil du jeune garçon qu’il était : « Je pense que j’ai été comme beaucoup, différents élèves à différents moments, a-t-il d’abord indiqué, avant de poursuivre : J’ai dû être, en tout cas quand j’écoute ma mère, un élève plutôt appliqué à l’école primaire ».

Le ministre de l’Éducation révèle ensuite avoir vécu « un moment plus difficile, fin du primaire début du collège », arrivé à peu près « au moment du divorce de [ses] parents » : « Forcément, ça a un impact aussi sur la manière dont vous vous sentez dans la vie et à l’école » a expliqué celui qui a la confiance de la Première dame. Mais, habité par l’envie de faire grandes études, l’homme politique de 34 ans s’est remis « à être très sérieux au lycée, notamment parce qu’arrivaient les études supérieures, et qu’il fallait préparer tout ça », Gabriel Attal reconnaissant avoir déjà à l’époque l’ambition « de rentrer à Sciences Po Paris ».

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Gabriel Attal : victime de harcèlement scolaire au collège, il raconte

Cette période de la vie de Gabriel Attal a été difficile à plus d’un titre pour le jeune homme qu’il était. En plus d’une baisse de ses résultats au niveau scolaire et du divorce de ses parents, celui qui, par la suite est devenu ministre, devait également faire face à l’époque à du harcèlement scolaire, comme il l’a récemment confié auprès de nos confrères de TF1 dans l’émission Sept à Huit : « J’étais à la fin du collège, j’avais 14-15 ans. C’était un élève de l’établissement qui avait ouvert ce site sur lequel il fallait mettre des commentaires sur le physique des élèves, s’est-il remémoré, se souvenant également que l’objet des moqueries et des insultes qu’il subissait était alors son orientation sexuelle supposée : Ce qui était dur pour moi, et qui l’est aussi aujourd’hui pour beaucoup de jeunes, c’est parfois le sentiment qu’on n’a personne à qui en parler« . Un passif qui le poursuit malheureusement encore aujourd’hui et qui le pousse à faire de ce problème de société, l’un de ses principaux chevaux de bataille, maintenant qu’il peut directement agir.

Crédits photos : Capture écran / France 2

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Une prise de parole saluée par certains, mais jugée suspecte par d’autres. En cause : le timing interprété comme une diversion. « Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses », jure celui qui a défendu le mariage pour tous et se montre favorable à la GPA. Il dit aussi être resté discret pour « préserver (son) conjoint« .

C’est dans « Têtu », en pleine tempête provoquée par la réforme des retraites, qu’Olivier Dussopt a fait son coming-out médiatique. « Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes« , déplore l’ex-membre du PS.

Gabriel Attal a d’abord vu Juan Branco, son ex-camarade de classe, outer sa relation avec Stéphane Séjourné, avant d’en parler publiquement. « Pour ce qui est de l’homosexualité, j’ai toujours considéré qu’on pouvait l’assumer sans la revendiquer », explique-t-il à Closer en 2018.

Des années plus tôt, c’est Bertrand Delanoë qui a marqué les esprits. Alors qu’il vise la mairie de Paris, le socialiste ose révéler son homosexualité dans l’émission Zone interdite, en novembre 1998.

Un « devoir de solidarité envers les homos« , estime-t-il, un an avant que le Pacs ne soit voté. « J’aimerais que le citoyen s’en foute« , conclut alors celui qui devient le premier homme politique d’envergure à en parler publiquement.

C’est dans « La Mauvaise Vie », un roman autobiographique qui a beaucoup fait parler en 2009, que Frédéric Mitterrand fait son coming-out.

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