VIDÉO – Booder “fier d’avoir cette tête là” : ses touchantes confidences sur son physique

Ce samedi 11 novembre, dans On refait la télé sur RTL avec Éric Dussart et Jade, l’humoriste Booder s’est confié sur son rapport avec son physique – mais aussi sur les incroyables rumeurs qu’il suscite, et le défi que son vécu l’a poussé à relever…

Le physique si particulier de Booder et le regard sarcastique qu’il porte sur « la tyrannie de la beauté » sont les thèmes qui ont lancé l’humoriste de 45 ans, comme l’a rappelé Éric Dussart en ce samedi 11 novembre au micro d’On refait la télé sur RTL, évoquant le sketch qui l’a fait connaître, La Société de beaux gosses. « Votre singularité physique, vous en avez toujours ri, Booder, sauf quand vous lisez sur Internet que c’est lié à une maladie« … Expliquant que ce n’est pas du tout le cas, l’humoriste, qui s’est également ouvert sur une terrible perte, a confié : « Je ressemble à mon grand-oncle, qui était un grand homme, respecté dans le village dans lequel je suis né, et je suis très fier d’avoir cette tête-là. »

Comme Booder l’a encore expliqué, le fait que certains attribuent son physique aux séquelles d’une maladie n’est pas en soi quelque chose qui le perturbe : « Ça me fait rire, parce que je trouve ça tellement marrant, les noms de maladies qu’on me prête. » Cependant, un autre aspect de ce malentendu a parfois mis ce papa inquiet dans une position délicate, ce qui est la raison pour laquelle il tient à mettre les choses au clair : « Ça commence à moins être drôle quand j’ai eu des témoignages de mamans, de papas, de parents qui me disaient que leur fils avait la même maladie que moi. Là, c’est très délicat de dire à la maman : ‘Non, mais attends, je ne suis pas malade !’ »

" Je suis très fier d'avoir cette tête là. Je ris de la manière dont les gens me regardent " Booder dans @OnRefaitLaTele sur @RTLFrance pic.twitter.com/35VeT3cMr1

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La raison de son engagement

Quoi qu’il en soit, les réactions à l’égard de son physique restent l’une des sources d’inspiration de l’humoriste à l’enfance difficile pour l’écriture de ses sketchs, comme il l’a encore confié : « Je ris de la manière dont les gens me regardent.«  Booder est cependant bien conscient que tout le monde n’a pas sa faculté à tourner les commentaires peu flatteurs en autodérision. « J’ai toujours eu la vanne facile, c’était inné en moi. Mais je pense à tous ces enfants qui ne l’ont pas et pour qui l’école devient une boucherie, parce qu’ils sont trop grands, trop petits, trop gros… » C’est la raison pour laquelle l’humoriste a choisi de s’engager ainsi, à sa manière, dans la lutte contre le harcèlement scolaire.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture X (anciennement Twitter)

A propos de

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  Booder

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  Eric Dussart

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Le 15 octobre 2021, sur le parquet de Danse avec les stars sur TF1, Bilal Hassani a dansé sur L’Effet de masse, la chanson de Maëlle consacrée au harcèlement scolaire, dont il a lui-même était victime. Ça a « malheureusement commencé beaucoup trop tôt, avant que je puisse me rendre compte de ce qu’était l’homosexualité, je vivais ce que l’on va appeler des ‘micro-agressions’, des remarques, on me bousculait etc. J’étais au primaire et on me faisait déjà des remarques comme ‘pourquoi tu agis comme ça’, ‘est-ce que tu aimes les garçons?’, des questions auxquelles je ne pouvais pas du tout répondre », a confié l’interprète de Mon Roi sur Europe 1 en 2020.

La chanteuse Louane s’est adressée sur Tik Tok à « l’ado qui n’avait pas de potes et qui se faisait bully à l’école » qu’elle a été enfant.

Chris Marques a « toujours aimé l’école », mais y a vécu des moments difficiles. « Je venais juste de changer d’école, j’avais fait mon CP dans une école, je passais mon CE1 ailleurs et immédiatement je deviens peut-être un petit l’enfant un petit peu vulnérable et facile à attaquer », avait-il raconté sur M6.

Enfant, Kev Adams était moqué sur son physique. « Si j’ai du mal avec mon physique, c’est parce que j’étais un peu en surpoids quand j’étais petit, qu’on se moquait de moi à l’école ». On m’appelait Kevo le gros », avait-il expliqué à Ciné Télé Revue.

« Quand j’étais à l’école, j’étais harcelée, j’avais peur, je me sentais seule. J’arais voulu qu’on prenne sa défense », avait expliqué Chimène Badi ans le cadre de la campagne « Agir contre le harcèlement à l’école ».

Stéphane Bern s’étati confié sur le harcèlement scolaire sur Europe en 2017. « Je n’étais pas bien, j’étais un petit gros avec des lunettes, j’avais une acné difficile », avait-il expliqué à Nikos Aliagas. « C’était tellement difficile dans la cour de récréation… »

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