VIDÉO – Affaire Richard Berry : « La simple reconnaissance des faits suffit à Coline Berry »

Sur le plateau de C à vous, ce lundi 15 février, l’avocate de Coline Berry a expliqué les raisons de la démarche de sa cliente qui a porté plainte contre son père après, selon ses dires, des faits incestueux.

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  1. Richard Berry

  2. Coline Berry

Le 21 janvier, Coline Berry a déposé plainte contre son père, l’acteur Richard Berry, pour « viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par ascendant et corruption de mineur ». Ces faits, selon elle, se seraient déroulés au milieu des années 1980. Ils ont été dévoilés médiatiquement dans un contexte de libération de la parole au sujet de l’inceste, à la suite notamment de la sortie du livre de Camille Kouchner, La Familia grande, où elle accuse son beau-père Olivier Duhamel d’avoir agressé sexuellement son frère jumeau. Invitée sur le plateau de C à vous, sur France 5, ce lundi 15 février, l’avocate de la plaignante, Me Karine Shebabo, a expliqué les motivations de sa cliente derrière sa plainte alors que les faits sont a priori prescrits : « Aujourd’hui, la simple reconnaissance des faits lui suffit. Elle a énormément œuvré auprès de son père pour que ce qu’on lui a fait soit reconnu. Elle a beaucoup œuvré mais n’a jamais été entendue. »

Plus tôt dans la journée, la fille de l’acteur Richard Berry avait témoigné auprès de franceinfo sur les raisons qui l’ont poussée à prendre la parole et à porter plainte contre son père pour des faits d’inceste. « J’ai besoin de la reconnaissance des faits. Je n’ai jamais eu besoin qu’elle s’effectue soit par un procès, soit par un rapport privé entre mon père et moi. Ce que je veux, c’est la reconnaissance« , a indiqué dans un premier temps Coline Berry avant d’ajouter : « Cela ne m’apporterait rien qu’il soit condamné. J’ai simplement besoin que la réalité, la vérité soient mises en face, que la loi soit mise en face de ce que j’ai vécu. »

Une audition de près de six heures

Coline Berry a été entendue longuement jeudi 11 février par la brigade de protection des mineurs à Paris. Devant la presse, à l’issue de l’audition, son avocate, Me Karine Shebabo, a évoqué une « épreuve douloureuse mais nécessaire » durant laquelle sa cliente a « pu dénoncer les faits qu’elle a subis, expliqués, détaillés ». « Il s’agissait pour nous de remettre de l’ordre dans le désordre, de remettre de la loi dans une relation père-fille qui en manquait cruellement », a ajouté l’avocate.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran France 5

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