Victor Belmondo : en garde à vue !

Acteur de plus en plus en vue, le digne petit-fils de Bébel a eu maille à partir avec la police…

Victor Belmondo, 29 ans depuis le 15 décembre dernier, est l’acteur qui monte et qui assume, l’air de rien, son lourd héritage, à savoir être le petit-fils de Jean-Paul Belmondo, alias “Bébel”, ce trésor national ! Pas facile de se montrer à la hauteur d’un aussi illustre aïeul qui, de là-haut, doit être fier de voir sa descendance lui emboîter le pas. En attendant de se montrer dans la série phare de France 2, Bardot (sa date de diffusion demeure encore inconnue), dans laquelle il incarne Roger Vadim, Victor Belmondo partage en ce moment l’affiche d’Arrête avec tes mensonges, d’Olivier Peyon, avec Guillaume de Tonquédec.

Épisode de trop

Avec ses parents, Luana et Paul Belmondo – ©Instagram

Pour son deuxième rôle principal à l’écran (après celui d’Envole-moi, de Christophe Barratier, sorti en 2021), le fils de Paul et Luana Belmondo impressionne dans la peau d’un jeune homme dont la rencontre avec un célèbre romancier va éclairer un pan méconnu de la jeunesse de son père… Ténébreux, charismatique, Victor Belmondo démontre à ceux qui pouvaient en douter qu’il n’est pas qu’un simple « petit-fils de », mais bien un acteur accompli qui prend très au sérieux sa carrière. Et ce, malgré les mises en garde paternelles. Comme il vient de le confier au magazine Elle, Paul Belmondo lui avait en effet déconseillé d’embrasser un métier qu’il juge « trop aléatoire, sans garantie ».

Complicité entre un grand-père facétieux et son petit-fils rebelle – ©Instagram

Victor Belmondo n’a donc pas écouté son père et, en l’occurrence, tant mieux ! Il aurait dû en revanche le faire dans son adolescence car, avant de trouver son équilibre, ce rebelle dans l’âme s’est souvent égaré. Dans l’entretien qu’il a accordé à notre confrère, le jeune homme est ainsi revenu sur ses années d’errance. « J’avais une énergie débordante et compliquée à canaliser. Je faisais beaucoup de sport, du VTT dans les bois avec les copains, mais les sorties tournaient souvent mal, on lançait des cailloux, on cassait des voitures… […] Je faisais des conneries, je séchais les cours, je me suis fait virer de deux collèges, j’ai fait de la garde à vue pour une bagarre… »

“De voir ma mère souffrir…”

La liste des bêtises est longue et témoigne d’un mal-être que l’intéressé ne s’explique pas totalement. « J’étais habité par cette énergie débordante et une forme de colère que je ne saurais trop identifier. Une rébellion totale. Contre qui, contre quoi ? Mon milieu, ma famille ? Ça m’étonnerait… » La garde à vue a sans doute été l’épisode de trop, celui qui lui a fait comprendre qu’il était allé trop loin. « De voir ma mère souffrir […] peut-être aussi la maturité, je me suis dit : là, j’arrête. »

S’en est suivie une psychothérapie que Victor Belmondo a trouvée « intéressante ». Il assure cependant que c’est sa pratique du théâtre et ses études en cinéma qui l’ont progressivement guéri de ses démons et amené vers la voie de la sagesse. « Je me suis débrouillé seul à toutes les étapes, personne ne m’a aidé et c’est sûrement pour ça que j’y prends tant de plaisir [à jouer, ndlr] aujourd’hui. »

Louis-Paul CLÉMENT

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