« Une catastrophe » : Audrey Pulvar face à un nouveau coup dur

En plein cœur de sa campagne pour les élections régionales en Île-de-France, Audrey Pulvar a dû faire face au retrait de l’une de ses têtes de liste départementale ce mercredi 12 mai.

A propos de


  1. Audrey Pulvar

La campagne d’Audrey Pulvar n’est pas un long fleuve tranquille. Bien au contraire. La tête de liste Île-de-France en commun, la liste soutenue par le Parti socialiste (PS), pour les élections régionales en Île-de-France n’est pas épargnée par les embûches sur son chemin depuis l’officialisation de sa candidature. La dernière en date est le retrait de Bertrand Kern, maire PS de Pantin et tête de liste de la Seine-Saint-Denis, acté ce mercredi 12 mai. “Les conditions du rassemblement” de la gauche ne sont “pas réunies”, a-t-il regretté, faisant référence aux trois listes de gauche en lice en Île-de-France pour le scrutin de juin prochain. “Dans ces conditions, si on reste chacun dans son couloir, on court à la catastrophe« , a ajouté l’élu.

Selon les sondages, chacune des listes de gauche est créditée de « 10 à 12 % environ », selon Bertrand Kern. Des chiffres bien loin de celui attribué à la présidente sortante de la région, Valérie Pécresse, donnée favorite en Île-de-France avec 36 % des intentions de vote selon une enquête réalisée par Ipsos Sopra Steria en avril dernier. Bertrand Kern justifie également son retrait en se projetant vers l’échéance présidentielle de 2022. « Le risque est immense alors qu’à la présidentielle, le second tour pourrait se jouer entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen », a-t-il fait savoir. De son côté, Audrey Pulvar a dit “prendre acte de la décision de Bertrand Kern de quitter la campagne d’Île-de-France en commun et respecter ce choix”.

Une campagne difficile pour Audrey Pulvar

Le retrait de Bertrand Kern est un coup dur supplémentaire pour Audrey Pulvar dans sa quête pour la présidence de la région, alors qu’elle a déjà fait face à plusieurs polémiques. L’une d’entre elles a particulièrement les esprits des électeurs. Interrogée sur les réunions non mixtes racisées organisées par un syndicat étudiant, l’ex-journaliste avait expliqué comprendre et soutenir le principe. « C’était très tendu. On s’est même demandé si Audrey n’allait pas lâcher l’affaire », a-t-on admis dans les rangs socialistes auprès du Parisien. À cela s’ajoute les difficultés à faire campagne et se faire entendre sur ses propositions dans un contexte marqué par des préoccupations notamment sanitaires et sécuritaires.

Articles écrit avec la collaboration de 6Médias.

Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet