« Une bêtise, une faute impardonnable » : ce qu’a dit Olivier Duhamel, accusé d’inceste, à la brigade de protection des mineurs

Mardi 13 avril, Olivier Duhamel, accusé d’inceste, était entendu par la brigade de protection des mineurs. Il a reconnu « en partie » les faits, exprimant ses regrets et évoquant « une bêtise, une faute impardonnable ».

Olivier Duhamel

Camille Kouchner

Fin d’enquête. Mardi 13 avril, la brigade de protection des mineurs (BPM) a entendu Olivier Duhamel dans le cadre de l’affaire d’inceste dans laquelle il est impliqué. L’enquête avait été ouverte par le parquet de Paris en janvier dernier, deux jours avant la sortie du livre de Camille Kouchner, intitulé La Familia Grande. Elle accusait son beau-père Olivier Duhamel d’inceste et racontait les viols subis par son frère jumeau « Victor » (son nom a été changé). Elle révélait que le politologue s’était régulièrement glissé dans la chambre de son frère, alors adolescent, lui imposant des fellations. Quelques jours plus tard, alors qu’il était entendu par les policiers, « Victor » avait confirmé les accusations de sa soeur. Il avait déposé plainte contre son beau-père. Dans le cadre de l’enquête ont été entendus les membres de la famille Kouchner – dont Bernard Kouchner -, le fils adoptif d’Olivier Duhamel, ainsi que des amis qui fréquentaient la famille au moment des faits dans les années 80. Olivier Duhamel, entendu en tant que témoin, a été le dernier interrogé par la brigade de protection pour mineurs.

Olivier Duhamel aurait évoqué « une bêtise, une faute impardonnable »

Selon les informations du Figaro, Olivier Duhamel a « difficilement » reconnu les faits devant les enquêteurs, et seulement « en partie ». Après plusieurs heures au siège de la police judiciaire parisienne, il a admis des attouchements sur « Victor » mais n’a pas reconnu avoir violé l’adolescent, selon une source proche de l’enquête qui s’est confiée au Parisien. « Il évoque une bêtise, une faute impardonnable. Pour autant, il a cherché à minimiser quelque peu les faits », a indiqué une source, toujours au Parisien. Olivier Duhamel n’a pas explicité ses gestes, mais il a répété qu’il n’aurait jamais touché d’autres enfants. D’après un magistrat, qui s’est confié à TF1, il aurait exprimé ses regrets aux policiers. Le politologue, qui a démissionné de la présidence de la fondation nationale des sciences politiques (FNSP) de Sciences Po, est ressorti libre de l’audition. Et pour cause, les faits étants prescrits, il ne parlait qu’en tant que témoin et ne pouvait être placé en garde à vue. Il ne devrait pas y avoir de procès, mais l’enquête de la BPM a été transmise au parquet de Paris qui décidera des suites à donner : l’affaire devrait être classée sans suite.

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