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« Un physique superbe mais il est très très chiant » : Michel Barnier ne fait pas l’unanimité à droite pour 2022
De plus en plus présent dans les médias français, le négociateur européen du Brexit et ancien ministre Michel Barnier installe l’idée de jouer les premiers rôles dans la présidentielle de 2022 auprès des Républicains, détaille Le Parisien ce dimanche 31 janvier.
En mal de candidat naturel, les Républicains se cherchent un homme fort pour unifier le parti en vue de la présidentielle de 2022. Dans un article ce dimanche 31 janvier, Le Parisien dresse le portrait de Michel Barnier, « l’homme que la droite n’attendait pas » mais qui pourrait revenir en France pour peser dans la course à l’Élysée. Négociateur du Brexit, l’ancien ministre de 70 ans a œuvré pendant quatre ans pour l’Union européenne dans le douloureux divorce entre l’Europe et le Royaume-Uni. S’il est encore en poste à Bruxelles « pour un petit mois », Michel Barnier a fait savoir au Parisien qu’il souhaitait « être utile » à son pays. Une main tendue à la droite qui aurait fait « lever une armée de sourcils interrogateurs », voire « de moues narquoises ».
Michel Barnier, trop techno, pas assez populaire ? « Il fait ça pour exister… Il est respecté pour ce qu’il a fait à Bruxelles. Mais de là à jouer le premier rôle en France ? », glisse un membre de la direction LR. Plus radical, un autre proche ajoute : « Il a l’œil alerte, son physique est superbe mais il est très très chiant« . Dans un sondage début janvier, Michel Barnier est crédité de 27% d’opinions positives, autant que Xavier Bertrand, qui ne cache pas ses ambitions de conserver son siège de président des Hauts-de-France lors des régionales en juin prochain. Dans le même temps, près de la moitié des sondés se déclarent « sans avis », un déficit de notoriété en France que le « Mister Brexit » va devoir combler s’il souhaite « retrouver les Français », comme il l’appelle de ses propres vœux dans les colonnes du Parisien. « Personne ne l’avait vu venir… et personne ne pensait à lui », affirme de son côté un cadre du parti. S’il aurait « toute sa place » au sein du comité stratégique de LR, selon son président Christian Jacob, ce dernier n’a pas l’intention de l’encourager à voir plus loin.
Là où il y a une volonté, il y a un chemin !
Belle année 2021 à tous et à chacun. pic.twitter.com/IgzEk3ZbqJ
En ligne de mire, les régionales
Parmi les hommes forts du parti, on remet en cause son image « un peu fade », qui ne suscite pas l’enthousiasme démesuré dans ses propres rangs. « On parlait de 2022, à aucun moment son nom n’est arrivé dans la discussion », raconte un ancien ministre qui a côtoyé le principal intéressé au gouvernement. Alors que la droite s’active déjà en coulisses, l’espoir de voir François Baroin en homme providentiel s’est éteint quand le maire de Troyes a décidé d’y renoncer pour préserver sa vie privée. Pour l’heure, la droite mise sur la campagne des régionales et des départementales pour déterminer si un candidat naturel se dégage. Du point de vue des sondages, l’un des éléments les plus scrutés par la classe politique, c’est Xavier Bertrand qui mène la danse, devant la présidente de l’Île-de-France Valérie Pécresse.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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