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"Un missile, ça prendrait une minute", Boris Johnson, mytho ? Vladimir Poutine l’assure !
Boris Johnson est sous le feu des critiques, à Moscou, pour avoir révélé le contenu d’une conversation qu’il aurait eu avec Vladimir Poutine, avant la guerre en Ukraine…
Quatre mois après la fin de son mandat à Downing Street, l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson participe à un documentaire diffusé ce lundi soir, 30 janvier, sur la chaîne britannique BBC. Et il y fait de lourdes révélations sur Vladimir Poutine, le président russe.
« Un missile, ça prendrait une minute »
Dans la première partie de son interview, accordée à BBC Two, le blond rapporte que le président russe l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Il lui aurait dit, selon ses propres mots : « Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par ‘pas de sitôt’ ? » Et Boris Johnson lui aurait alors rétorqué : « Eh bien, elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement« .
Ce à quoi Vladimir Poutine aurait durci le ton en assurant à Boris Johnson : « Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute », « ou quelque chose comme ça », soutient l’homme politique britannique. Des graves déclarations que Boris Johnson a prise pour lui et la Grande-Bretagne, et qui ont fait sortir les responsables du Kremlin de leurs gonds.
Et pour cause, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il n’a jamais été question pour les Russes d’envoyer de missiles sur Londres, assure-t-il. Boris Johnson aurait mal compris ce que Vladimir Poutine lui a dit. Ainsi, le représentant de Moscou assure : « Ce qu’a dit monsieur Johnson, c’est un mensonge. C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine« .
Un grave erreur d’interprétation
Lui qui soutient qu’il n’y a eu « aucune menace au moyen de missiles », corrige : « En parlant des enjeux pour la sécurité de la Russie, le président Poutine avait noté qu’en cas d’entrée de l’Ukraine dans l’Otan et la possibilité de déploiement de missiles de l’Alliance ou de missiles américains à nos frontières, cela signifierait qu’un missile pourrait atteindre Moscou en quelques minutes. Si ce passage a été mal interprété, alors c’est une situation très embarrassante ». La différence est en effet sensible.
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