« Un grand chagrin » : Roselyne Bachelot pleure la mort d’un célèbre ami

Roselyne Bachelot a partagé, ce vendredi 10 mars, un hommage à son ami Roland Castro, décédé le 9 mars à l’âge de 82 ans. L’ancienne ministre de la Culture a salué un « architecte génial » qui « mettait l’être humain, sa protection et sa promotion » au cœur de ses réalisations.

L’architecte et ancien militant politique, Roland Castro, est décédé, ce jeudi 9 mars, à 82 ans. « Il est mort paisiblement, très entouré par la famille, dans un hôpital parisien », a déclaré sa fille à l’AFP, ce vendredi 10 mars. « Grand chagrin à la mort de mon ami Roland Castro« , s’est émue Roselyne Bachelot en légende de la publication d’un portrait de ce dernier sur son compte Instagram.

Saluant un « architecte génial auteur de magnifiques réalisations », l’ancienne ministre de la Culture a cité quelques-unes des constructions emblématiques de l’urbaniste : la Bourse du travail à Saint-Denis, le premier Mama Shelter dans le XXe arrondissement de Paris et la Cité internationale de la bande dessinée à Angoulême. « Avec une bande de copains, nous nous réunissions chez lui, à Oberkampf, pour fonder et faire vivre le Mouvement de la civilisation urbaine. Foisonnant d’imagination, idéaliste, il mettait l’être humain, sa protection et sa promotion au cœur de sa démarche », a loué la sociétaire des Grosses Têtes de RTL.

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Une “légende de l’architecture”

Roselyne Bachelot n’est pas la seule à avoir rendu hommage au génie architectural de Roland Castro. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a évoqué un « architecte de talent, visionnaire, audacieux » et « un ami chaleureux ». « Visionnaire », c’est également l’adjectif choisi par Olivier Kein, ministre du Logement, qui a salué « un militant de la ville belle ». « Légende de l’architecture et de l’urbanisme, militant de gauche visionnaire », a de son côté souligné Emmanuel Macron sur Twitter. Et de poursuivre : « À notre paysage urbain, il lègue une empreinte indélébile. Aux citoyens, une inspiration. Au revoir et merci, Roland. »

Soutien du président de la République ces dernières années, Roland Castro avait milité en mai 68 et embrassé le maoïsme et la lutte révolutionnaire dans sa jeunesse. S’il fut également un soutien de François Mitterrand et du PCF, France Info rappelle qu’il s’était porté candidat à la présidentielle de 2007 avec son propre parti, le Mouvement pour l’utopie concrète, mais n’était pas parvenu à réunir les parrainages nécessaires.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, lors de l’enregistrement de l’émission Vivement Dimanche le 26 mars 2008. Si mère et fils ont toujours été proches, le quinqua a longtemps souffert du poids de son patronyme : « Il a souffert du regard que les autres posaient sur nous. Il a été martyrisé à l’école, à travers des propos et des gestes. Nous avons été obligés de le retirer d’une école à cause d’un professeur qui le battait parce que c’était mon fils », a confié, peinée, la ministre de la Culture, lors d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, en 2019.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, à l’université d’été de l’UMP (le parti a depuis été rebaptisé Les Républicains, ndlr), à Royan, le 6 septembre 2008. Pendant des années, Pierre Bachelot s’est engagé auprès de sa mère, qui lui a donné le goût de la politique. Il a par exemple été son assistant parlementaire, de 1992 à 2002, avant d’investir le ministère de l’Écologie, puis le ministère de la Santé. Mais victime de la notoriété de Roselyne Bachelot, l’intéressé a finalement préféré s’éloigner de la vie politique.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et François Fillon en train d’échanger lors d’une séance de Questions d’actualité au gouvernement, à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre 2010. Ces deux-là se sont connus il y a plusieurs décennies et sont restés en bons termes. « Leur relation dépasse les petites tensions politiques », a glissé un proche de l’ancienne ministre de la Santé, auprès du JDD, en 2013. Cette année-là, l’ancien Premier ministre a d’ailleurs remis lui-même la Légion d’honneur à son amie de longue date.

Ci-contre, François Fillon et Roselyne Bachelot, à la sortie d’un déjeuner à l’hôtel Marigny, à l’occasion de la Fête nationale, le 14 juillet 2007. Au fil des années, ces deux personnalités politiques sont restées en contact. Lors de sa nomination au ministère de la Culture, en juillet 2020, Roselyne Bachelot a eu droit à « un SMS de félicitations » de la part de l’ancien Premier ministre, a rapporté Paris Match en juillet 2020. L’ex-chroniqueuse télé a d’ailleurs précisé à l’hebdomadaire que l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy était « un homme brisé », qui peinait à remonter la pente, depuis l’affaire du Penelope Gate.

Ci-contre, Jacques Chirac et Roselyne Bachelot au vernissage de l’exposition de William Daniels sur le pont des Arts, à Paris, le 9 septembre 2008. L’ancien président de la République a été le mentor de la ministre de la Culture, qui s’est souvent inspirée de cette figure politique emblématique pour suivre les pas de son père, le député gauilliste Jean Narquin.

À la mort de l’époux de Bernadette Chirac, survenue le 26 septembre 2019, Roselyne Bachelot lui a d’ailleurs rendu un hommage touchant, en déclarant sur les ondes de RTL : « C’est l’homme qui m’a accompagnée dans ma vie publique et dans ma vie personnelle pendant 40 ans », s’est remémorée celle qui a été sa ministre de l’Écologie pendant deux ans. Et d’ajouter : « J’ai traversé avec lui des bons et des mauvais moments, des échecs, des victoires et à chaque fois sa phrase c’était ‘À cheval’. Cela dit tout… »

Ci-contre, Jean-Philippe Lafont aux côtés d’Eve Ruggieri et de Marie Drucker, lors des Victoires de la musique classique, à Toulouse, le 13 février 2008. Baryton de renommée internationale, l’artiste a chanté dans les plus grands opéras. Mais après un accident, il a été contraint de mettre un terme à sa carrière et est devenu coach vocal. Fin 2016, Roselyne Bachelot l’a contacté pour former un élève de prestige, un dénommé Emmanuel Macron. Durant la campagne présidentielle de 2017, c’est lui qui a aidé l’actuel président à maîtriser sa voix.

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