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« Un duo plus qu’un duel » : le débat Gérald Darmanin / Marine Le Pen fait grincer des dents
Quelques heures avant la diffusion du débat entre Gérald Darmanin et Marine Le Pen, Le Monde se penche sur l’éventualité que la présidente du RN affronte de nouveau Emmanuel Macron en 2022.
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On y est. Ce jeudi 11 février au soir, France 2 va diffuser un nouveau numéro de l’émission Vous avez la parole, durant lequel Gérald Darmanin et Marine Le Pen vont débattre. D’ores et déjà, cet échange qui durera une quarantaine de minutes fait couler beaucoup d’encre. Le Monde a d’ailleurs estimé que cela « ressemble presque à une séance d’échauffement », à l’approche de l’élection présidentielle de 2022. En effet, nos confrères ont repris le sondage Ifop, publié mardi 9 février dernier, selon lequel les Français prévoient une répétition du face-à-face de 2017, à savoir que la présidente du Rassemblement national affrontera de nouveau Emmanuel Macron lors du second tour de la prochaine présidentielle.
Une récente étude signée Harris Interactive a révélé que le président de la République pourrait obtenir 52% des voix lors du second tour de la présidentielle et que Marine Le Pen pourrait enregistrer 48% des suffrages. Pourtant, 70% de la population ne souhaiterait pas revoir le schéma se reproduire. Christian Jacob, le président des Républicains, est persuadé qu’il s’agit d’un « duo plus qu’un duel ». Interviewé par Le Figaro le 4 février, il a lancé que les deux politiques « se sont bien trouvés en 2017. Depuis, ils ne cessent de se faire la courte échelle pour 2022 ». Comme l’indiquent nos confrères, les membres de La République en marche tentent quant à eux d’assurer que ce duel « s’impose à eux ». Christophe Castaner a ainsi affirmé : « En 2016, à la Mutualité, Emmanuel Macron avait dit refuser que Marine Le Pen soit au second tour de la présidentielle. L’objectif n’a pas changé. Mais ce duel s’impose à nous car depuis, l’opposition LR s’est effacée dans ses propres doutes et Marine Le Pen a, de ce fait, réussi à apparaître comme la droite d’opposition. » Stéphane Séjourné, le député européen et ancien conseiller ministériel chargé des Relations avec les élus du président de la République, a déclaré que la présidente du RN « est devenue l’invariant de la présidentielle, les autres partis ne l’attaquent jamais ».
Une « sorte de défaite démocratique »
« En partant du principe qu’elle sera au second tour, le PS ou LR préfèrent, par cynisme, s’en prendre au président dans l’espoir d’être en duel face à l’extrême droite », a-t-il ajouté. Auprès du Monde, un ministre a assuré que « ce serait un échec d’avoir encore Le Pen au second tour ». « Il ne faut pas s’y habituer. Encore moins y voir un scénario positif pour nous. Ce serait une sorte de défaite démocratique », a poursuivi cette source anonyme.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage
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