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Thomas Pesquet : l'astronaute dévoile les films de science-fiction qui ont bercé son enfance
Ce 23 avril, Thomas Pesquet a décollé direction la Station Spatiale Internationale. Nous avions rencontré le célèbre astronaute à Cannes lors de sa venue en 2018. Interview.
En 2018, Thomas Pesquet était de passage sur la Croisette durant le Festival de Cannes pour y présenter en avant-première le documentaire 16 Levers de soleil. Réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff, ce film d’1h30 nous fait revivre le voyage spatial qu’a effectué l’astronaute français en 2017, à bord de la Station Spatiale Internationale. Souvenez-vous : durant les 200 jours qu’a passés le jeune ingénieur et pilote de ligne en orbite, celui-ci est devenu une star des réseaux sociaux, en partageant avec les internautes ses impressions et de sublimes photos de la Terre et de sa mission. Une démarche de transmission que Thomas Pesquet prolonge par ce film documentaire. Télé-Loisirs a pu rencontrer l’astronaute pour parler de ce projet.
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Télé-Loisirs : Comment est née cette idée de documentaire ?
Thomas Pesquet : J’avais envie de raconter l’histoire de cette mission. Je l’avais déjà fait sur les réseaux sociaux au quotidien, mais je trouvais important de raconter la vraie histoire avec un début, un milieu et une fin. On avait commencé à travailler avant le décollage, pendant l’entraînement, qui est une phase importante de la vie d’un astronaute et que le public voit rarement. Une fois là-haut, j’avais une idée précise, en terme d’images et de narration, de ce que je voulais faire.
Qu’est-ce qui était important pour vous ?
C’était d’abord de partager mon expérience avec les gens. Petit, j’étais frustré de voir des astronautes partir dans l’espace, puis de les voir quelques semaines après atterrir sans savoir ce qu’il s’était passé entretemps. J’étais avide d’informations, cela me faisait rêver. Avec ce documentaire, on montre tout : comment se passe une journée type, les choses exceptionnelles, les soucis que l’on peut rencontrer, etc, avant, pendant et après la mission. J’espère que cela fera rêver les enfants et les incitera à bien travailler à l’école pour peut-être se lancer dans l’aventure spatiale. Et qui sait, devenir de futurs grands astronautes.
La transmission, c’est important pour vous…
Oui, mais ce n’est pas ma seule motivation. L’Agence Spatiale Européenne est publique. On a le devoir de montrer, d’expliquer au public ce que l’on fait, parce que c’est avec son argent que l’on fait tout ça. Il y a un côté très technique, mais aussi un côté plus magique, qui me faisait rêver lorsque j’étais petit. Mon côté pédagogue vient de mes origines : je viens d’une famille de profs, donc j’aime bien expliquer. Je suis tombé dedans quand j’étais petit.
Vous avez dit : « Expliquer l’espace, c’est nécessaire ». Pourquoi ?
Nous sommes à un stade de l’évolution de l’humanité où l’on commence à dépasser l’échelle de l’être humain. L’évolution nous a équipés pour raisonner à notre échelle. On peut faire des calculs mathématiques, mais les grandes échelles de temps, les grandes distances ne nous parlent pas, nous n’arrivons pas à nous les représenter. Mais cela devient nécessaire, parce que maintenant, nous avons des phénomènes qui se passent au niveau global de la planète, comme le changement climatique. Il va falloir être capable d’intégrer ces choses-là et je pense que l’espace a un immense avantage : on prend du recul par rapport à la Terre. C’est depuis l’espace qu’on observe les changements de température, des océans… Tous ces paramètres qui nous permettent de mieux comprendre notre planète. Aller dans l’espace va nous aider à affronter les défis d’aujourd’hui et de demain.
Qu’est ce qui a nourri votre passion pour l’espace ?
J’ai plusieurs souvenirs. Quand j’étais petit, mon père avait fabriqué une navette spatiale en carton. J’achetais des magazines sur les avions, sur l’espace. Je n’ai pas souvenir d’un déclic, mais du plus loin que je me souvienne, cela m’a toujours intéressé. Une fée s’est peut-être penchée sur mon berceau, et c’était la fée de l’espace et de l’aéronautique. Je la remercie aujourd’hui !
Puisque nous sommes à Cannes… Le cinéma de science-fiction a-t-il contribué à cette passion ?
Je n’étais pas un grand fan de SF à l’époque parce que les histoires devaient être ancrées dans le réel pour me plaire. J’étais assez « terre à terre » pour un futur astronaute ! En revanche, Star Wars a bercé mon enfance, plus Star Wars que Star Trek par exemple. L’Etoffe des héros (de Philip Kaufman, ndlr) m’a bien parlé parce que je voyais le lien. Il ne fallait pas que l’histoire soit complètement déconnectée du réel. Je suis devenu consommateur de films de SF petit à petit. Mais j’ai malheureusement toujours un œil trop critique en tant que spectateur. Je me dis toujours « ce truc-là, ça n’est pas possible« , et cela me gâche un peu le plaisir.
Vous avez vu Seul sur Mars, de Ridley Scott ?
Oui, et j’ai adoré. Il y a des choses que l’homme ne sait pas encore faire pour amener une mission sur Mars, comme poser 40 tonnes sur sa surface. La rentrée atmosphérique sur Mars reste aujourd’hui problématique. Mais la narration du film fait l’ellipse sur cette chose-là de façon très maligne. Techniquement, le film est très bon. C’est un film d’anticipation avec que des choses plausibles dedans. Et ça me parle, je m’y vois, sur Mars, dans quelques années.
Quel autre film de SF vous a bluffé pour son côté réaliste ?
Gravity (d’Alfonso Cuarón, ndlr) dans sa description visuelle, et dans le ressenti. L’ambiance sonore, la manière dont c’est filmé, techniquement, on s’y croit. C’est assez proche de l’expérience que l’on vit dans l’espace. La description de la station spatiale aussi était parfaite.
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