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The Serpent : pourquoi Tahar Rahim a créé le malaise sur le tournage de la série Netflix
Ce vendredi 2 avril marque l’arrivée de la série The Serpent sur Netlix, avec Tahar Rahim dans le rôle principal. Et l’acteur français n’a pas lésiné sur les moyens pour se glisser dans la peau de son personnage.
Tahar Rahim
Netflix frappe fort en ce vendredi 2 avril en mettant en ligne la série The Serpent sur sa plateforme. Ce thriller glaçant met en scène le tueur en série Charles Sobhraj, un faux négociant en pierres précieuses qui choisissait ses victimes parmi de jeunes touristes venues en vacances en Asie dans les années 70. Et pour incarner ce sociopathe notoire, les producteurs ont jeté leur dévolu sur Tahar Rahim, le petit « Frenchie » qui monte à Hollywood. Depuis que le film Un prophète lui a ouvert les portes du cinéma international, le Belfortain bénéficie d’une cote de popularité sympathique outre-Atlantique, que sa performance transcendante dans Désigné coupable a encore accentué. Dans la peau de cet insaisissable tueur, Tahar Rahim y est terrifiant. Il faut dire que le compagnon de Leïla Bekhti n’a pas ménagé sa peine pour construire son personnage, quitte à se mettre tous les autres acteurs à dos.
« J’ai décidé de ne jamais leur parler »
Cet as de l’évasion, caméléon et manipulateur à ses heures pleines, est si éloigné de la personnalité du nommé pour les Baftas que ce dernier a mis deux bonnes semaines pour trouver une connexion. « J’ai dû le construire de l’extérieur : trouver son look, sa physicalité, son phrasé, sa manière de se déplacer. Il se joue de la vie, de la mort des gens. Il joue à être Dieu. C’est lourd », a-t-il reconnu dans un entretien accordé à 20 minutes.
Et ses acolytes se souviennent encore des efforts consentis. « J’ai vraiment eu besoin de me concentrer. Mes partenaires de jeu venaient me parler et cela me perturbait (…) J’ai décidé de ne jamais leur parler, ni de leur répondre sur le plateau, pendant environ deux semaines. Ce n’était pas agréable. C’était gênant, mais cela a créé une espèce d’ambiance étrange« , confesse cet amoureux de l’Hexagone, avouant que ce silence malaisant se reflétait à l’image. Un (tueur à) gage de qualité.
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