The Serpent : l’incroyable histoire vraie qui a inspiré la nouvelle série Netflix

La mini-série, diffusée sur Netflix à partir de ce vendredi 2 avril, est en réalité inspirée d’une histoire vraie : celle du tueur en série Charles Sobhraj, surnommé « Le Serpent ». Explications.

Tahar Rahim

Ce vendredi 2 avril, Netflix dévoile sa nouvelle mini-série intitulée « The Serpent ». Découpées en huit épisodes, la saga qui met en scène Tahar Rahim et Jenna Coleman, retrace une histoire vraie : la folie meurtrière du tueur en série français Charles Sobhraj et sa compagne canadienne Marie-Andrée Leclerc. Entre 1975 et 1976, celui que l’on surnommait « le serpent » a commis une série de meurtres avec l’aide de sa compagne en Asie, où il sillonnait les pays en se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses. Son surnom fait référence à ses nombreuses tentatives d’évasion et les nombreuses fois où il a réussi à échapper aux autorités. En effet, le meurtrier a su se faire aider de plusieurs complices. Son mode d’action ? Il volait les passeports de ses victimes, souvent des touristes, et les droguait avant de les tuer. L’histoire est glaçante.

Pour Tahar Rahim, la mission d’interpréter ce tueur en série n’a pas été simple. « J’ai dû le construire de l’extérieur : trouver son look, sa physicalité, son phrasé, sa manière de se déplacer », a-t-il confié au journal 20 Minutes. Et de poursuivre : « Il se joue de la vie, de la mort des gens. Il joue à être Dieu. C’est lourd. Il m’a fallu deux semaines pour vraiment le tenir ». L’acteur, récemment nommé au Golden Globes, a aussi pu bénéficier de l’expérience de Nadine Gires, une intime de Charles Sobhraj, (jouée par Mathilde Warnier) qui est venue sur le plateau du tournage. « Elle est assez directe et faisait des commentaires. Je l’ai un peu évité. Elle a dit à mes collègues à mon sujet : ‘Quand je l’ai vu, j’ai ressenti exactement ce que j’avais ressenti quand j’ai découvert qui il était vraiment.’ Cela m’a donné confiance en moi », a raconté le compagnon de Leïla Bekhti.

Charles Sobhraj purge sa peine au Népal

« Le serpent » a finalement été arrêté en 1976. Aujourd’hui âgé de 76 ans, Charles Sobhraj purge sa peine au Népal, où il a de nouveau été condamné à perpétuité en 2003, pour le meurtre d’une américaine commis plusieurs années auparavant. Son ex-compagne est décédée en 1984 au Québec d’un cancer des ovaires, un an après sa libération.

https://www.instagram.com/p/CMpnC_9jKSv/

A post shared by Tahar Rahim (@taharrahimofficiel)

Source: Lire L’Article Complet