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Swagg Man : le rappeur condamné à de la prison ferme pour escroquerie et blanchiment d’argent
Incarcéré en Tunisie depuis le mois de juillet 2019, Swagg Man est suspecté d’avoir arnaqué des dizaines de victimes de par le monde pour un montant total de 1,6 million d’euros. Le lundi 29 mars, il a été condamné à une peine de cinq ans de prison pour escroquerie et blanchiment d’argent.
Il a été l’un des phénomènes éphémères du début des années 2010. Swagg Man a en effet été propulsé sous le feu des projecteurs grâce à ses nombreuses vidéos publiées sur YouTube dans lesquelles il prenait un malin plaisir à afficher ostensiblement d’imposantes liasses de billets et autres vêtements et accessoires de luxe, allant jusqu’à se faire tatouer l’imprimé de la marque Louis Vuitton sur le crâne… Gardant volontairement le mystère sur sa vie privée et sur l’origine de sa fortune, il tentera d’embrasser une carrière dans la musique en s’improvisant rappeur. Mais voilà, tout s’arrête en 2019 lorsque la Banque Centrale de Tunisie l’accuse de blanchiment d’argent. En cause, 17 millions de dinars, environ six millions d’euros versés sur son compte tunisien depuis la Suisse. Une somme réservée à la construction d’une mosquée, d’un centre pour orphelins et à l’achat d’un hotel, selon les informations de Courrier International. Et soudainement, le mystère Swagg Man s’est enfin éclairci.
Baratin
Swagg Man, de son vrai nom Iteb Zaibet, est accusé d’avoir arnaqué plusieurs dizaines de fans dans le monde entier. Selon l’association Swag Auxilium, créée en 2019 à Paris afin de centraliser les témoignages de victimes et de les accompagner dans leurs démarches judiciaires, Swagg Man aurait ainsi promis de juteux investissements à des fans âgés de treize à trente-cinq ans dont l’état était particulièrement fragile. L’association estime le nombre de victimes à environ deux mille. Une vingtaine de ses victimes ont déposé plainte en Tunisie, ce qui a conduit à son incarcération au mois de juillet 2019. Le lundi 29 mars, il vient d’écoper de cinq années de prison supplémentaires et d’une amende de 100 mille dinars, environ 30 000 euros d’après les informations du journal tunisien La Presse.
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