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Stéphanie de Monaco : confrontée à un trouble neurologique !
À 58 ans, la sœur d’Albert II révèle une pathologie dérangeante pour l’entourage…
Les mondanités, très peu pour elle, sauf quand il s’agit de mettre sa notoriété au service de causes qui lui sont chères, comme la défense des animaux ou la lutte contre le sida, via l’association Fight Aids Monaco qu’elle parraine depuis dix-neuf ans. En effet, jamais Stéphanie n’a cédé à la tentation de paraître, aux strass et aux paillettes, affirmant depuis toujours cette simplicité, cette sincérité et cette sensibilité qui font d’elle une princesse à part.
Certes, lors de sa récente apparition publique, le 18 novembre dernier, elle était du plus grand chic, portant une très élégante robe de soirée noire, mais ce n’était en réalité que pour faire honneur à sa fille, Pauline Ducruet, qui présentait la nouvelle collection de sa marque Alter Designs. Car Stéphanie, femme engagée, est aussi une maman prête à tout pour le bonheur de ses trois enfants. Penser aux autres plutôt qu’à elle, faire passer leur bonheur, leur bien-être avant le sien, est peut-être même l’un des principaux traits de sa personnalité si attachante.
Dysfonctionnement
Mais ce cœur qu’elle a immense, cette façon d’être ultra-réceptive au monde qui l’entoure, n’est-ce pas trop parfois ? Cela peut en effet être source de souffrances, et surtout, le symptôme d’une atteinte grave de la personnalité, connue sous le nom de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité et hypersensibilité ou TDAH. Un acronyme que la princesse a souvent entendu dans sa vie et pour cause ! En effet, sa benjamine Camille, fruit de ses amours avec son ex-compagnon et garde du corps Jean-Raymond Gottlieb, est atteinte de ce dysfonctionnement psychologique !
“J’ai été diagnostiquée très tard.”
La jeune femme de 25 ans vient de le confier lors de son passage dans le podcast Monaco info, il lui aura fallu des années, avant de pouvoir mettre un nom sur les raisons de son mal-être. « J’ai été diagnostiquée très tard, mais j’ai toujours été hyperactive et un peu hypersensible. » Ce qui lui a valu de nombreux problèmes durant sa scolarité ! « Étant petite, je me sentais très différente de tout le monde. Je dessinais beaucoup, je n’ai jamais eu vraiment d’amis pour jouer à la poupée ou quoi que ce soit. […] J’étais très dans l’imaginaire, je n’aimais pas être dans le concret », a-t-elle expliqué.
“C’était pas normal de faire ça !”
Distraite, bavarde, et sans doute aussi précoce, la nièce d’Albert a fait tourner chèvre nombre de professeurs ! S’ils aimaient beaucoup cette élève que l’un d’eux a même qualifiée d’ « attachiante« , difficile de ne pas la punir ! « Ils étaient quand même obligés de m’engueuler parce que c’était pas normal de faire ça en cours », se souvient-elle, amusée.
Différente
Bien avant que les médecins ne posent leur diagnostic, Stéphanie avait compris que sa petite dernière n’était pas comme les autres enfants. « Pauline et Louis [le fils aîné de la princesse et de son ex-mari, Daniel Ducruet, ndlr] sont aussi très sensibles à beaucoup de sujets, mais c’est vrai que ma mère a décelé chez moi ce petit truc pour aider les autres », a encore confié Camille. C’est ainsi que, très tôt, elle décide de marcher sur les traces de Stéphanie, s’engageant dans de nombreuses causes humanitaires.
À 18 ans, elle fondait sa propre association Be Safe Monaco, pour sensibiliser les jeunes et leurs parents aux dangers de l’alcool au volant. Elle est aussi responsable de la section jeunesse de la Croix-Rouge monégasque et seconde sa maman au sein de Fight Aids Monaco. Alors oui, même si ce trouble a quelque peu assombri sa prime enfance, cette belle jeune femme a su en tirer parti et met aujourd’hui toute son énergie et son hypersensibilité au service des autres. Un peu comme son illustre maman dont elle fait la fierté !
Lili CHABLIS
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