Simon Bowes-Lyon, un cousin d'Elizabeth II, risque la prison pour agression sexuelle

Le fils de Michael Bowes-Lyon se serait introduit dans la chambre de l’une de ses invitées en pleine nuit, et l’aurait agressée sexuellement à plusieurs reprises, a révélé le Sun, le mardi 12 janvier. Le trentenaire, accusé devant la Cour de Dundee-Crown, encourt jusqu’à cinq ans de prison.

«Il voulait avoir une liaison avec elle», a déclaré la procureure générale adjointe Lynne Mannion. Simon Bowes-Lyon, l’arrière-petit-neveu de la reine Elizabeth II, est accusé d’avoir agressé sexuellement l’une de ses invitées lors d’un événement qui s’est tenu au sein de son château de Glamis, en Écosse, il y a tout juste un an, a révélé le Sun, le mardi 12 janvier. Le fils de Michael Bowes-Lyon – le petit-neveu de la reine mère – a admis les faits devant la Cour de Dundee-Crown, située dans le nord-est du pays. En attendant le verdict, le cousin éloigné de la souveraine a été placé en liberté conditionnelle et inscrit au registre des délinquants sexuels. Le shérif Alistair Carmichael a par ailleurs recommandé un examen du château de Glamis, afin de déterminer s’il est adapté à un dispositif de bracelet électronique.

« Il a tenté de soulever sa chemise de nuit »

L’incident dont est accusé le comte de Strathmore se serait produit le 13 janvier 2020. Le cousin d’Elizabeth II organisait alors un événement au château de Glamis, une demeure ancestrale au sein de laquelle la mère de la souveraine a passé son enfance. Durant la seconde nuit des festivités, l’accusé de 34 ans aurait bu plus que de raison, avant de frapper à la porte de l’une de ses convives à 1h20 du matin. «C’est important, lui aurait lancé Simon Bowes-Lyon. S’il te plaît, laisse-moi entrer.» L’invitée se serait alors levée, pensant que quelque chose de grave venait de se produire. «À la seconde où elle a ouvert la porte, il l’a poussée et l’a projetée sur le lit», a relaté Lynne Mannion. Avant de poursuivre : «Il était ivre et sentait la cigarette. Il lui a dit qu’il voulait avoir une liaison avec elle. Il a tenté de soulever sa chemise de nuit.» Il l’aurait par ailleurs poussée contre le mur, et lui aurait touché le sexe à plusieurs reprises. La plaignante, âgée d’une vingtaine d’années, aurait alors tenté de s’enfermer dans la salle de bains. Mais son hôte l’aurait empêchée de fermer la porte.

«Elle a élevé la voix dans l’espoir qu’un autre invité l’entende», a poursuivi Lynne Mannion. Mais Simon Bowes-Lyon aurait refusé de partir et se serait glissé dans le lit de son invitée, en tentant de l’y attirer avec lui. «Elle a dû continuer à essayer de le faire sortir», a déclaré la procureure adjointe. Le millionnaire aurait alors déclaré qu’elle était une personne «impolie, méchante, mauvaise et horrible», et qu’elle ne pouvait lui dicter sa conduite au sein de sa propre demeure. Simon Bowes-Lyon serait finalement sorti de la chambre. Le lendemain, la présumée victime aurait quitté le château au petit matin, avant de se rendre au commissariat pour rapporter l’incident. Le cousin d’Elizabeth II lui aurait envoyé un mail d’excuses, avant de présenter celles-ci devant la Cour.

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« J’ai vraiment honte de mon comportement »

«J’ai vraiment honte de mon comportement, qui a causé une grande détresse à une invitée au sein de ma demeure, a-t-il déclaré. J’avais clairement trop bu la nuit de l’incident. (…) Je reconnais, en tout état de cause, que l’alcool n’est pas une excuse pour ma conduite.» Avant de poursuivre : «J’ignorais totalement que je pouvais me conduire de la sorte, mais j’ai dû l’assumer et prendre mes responsabilités. Mes excuses vont, avant tout, à la femme concernée. Mais j’aimerais aussi présenter mes excuses à ma famille, mes amis et mes collègues pour la souffrance que je leur ai causée.» Simon Bowes-Lyon encourt, dans le cadre de ce procès, une peine de cinq années de prison.

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