Ségolène Royal : le dernier coup de griffe de Dominique Besnehard

Dans un entretien accordé au Point, Dominique Besnehard a lancé une pique à Ségolène Royal, avec qui il est en froid depuis plusieurs années.

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  2. Dominique Besnehard

Ségolène Royal ne fait pas l’unanimité. Que ce soit en politique, où elle est considérée par certains comme une voix dissonante… mais aussi dans le monde du cinéma. C’est ce que révèle un entretien de Dominique Besnehard publié dans Le Point, ce 3 avril. Le célèbre agent d’acteurs y faisait la promotion de son livre, Artmedia : Une histoire du cinéma français (Ed. L’Observatoire, disponible le 7 avril en librairie), dans lequel il raconte les deux décennies passées dans l’agence parisienne. Au cours de l’entretien, il n’a pu s’empêcher de lancer une pique à l’ancienne ministre de l’Environnement.

L’ex-agent, qui prépare un projet de long-métrage sur l’ancien roi des Belges Baudouin (l’oncle de l’actuel roi des Belges, Philippe), a déclaré sur le ton de l’humour : « Et pour jouer la reine Fabiola, je pourrais proposer à Ségolène Royal, non ?« . Une petite phrase assassine qui en dit long sur leurs relations actuelles. Car l’ancien agent, devenu comédien, n’a pas toujours entretenu des rapports hostiles avec Ségolène Royal. Il a même soutenu la femme politique lors de sa candidature à l’élection présidentielle de 2007. Pourtant, après le temps de l’amitié, est venu celui de la désillusion. « Avec elle, je voulais changer le monde », confiait-il à Gala en mars 2020. « Dans ma vie, la pire déception ne vient pas du show-business, elle vient de la politique« .

« Une grande blessure »

Dominique Besnehard est en effet tombé de tombé de haut, après un meeting de Ségolène Royal au Zénith de Paris, en septembre 2008. « Je lui ai fait porter une tunique sur scène pour qu’elle semble moins bourgeoise », avait-il raconté dans nos colonnes. « Elle m’a écarté d’un coup.«  « Une grande blessure », dont Dominique Besnehard a eu du mal à se remettre. « La politique, ça reste une déception viscérale. Car j’y croyais. J’y crois toujours, d’ailleurs. Mais c’est un milieu dur, bien plus que le show-business dont on dit qu’il est cruel », avait-il ajouté.

Crédits photos : RINDOFF-GUIREC / BESTIMAGE

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