Salaires non payés, pas de pause repas… Sept ex-employés de Kim Kardashian l'accusent de les avoir exploités

Sept anciens membres du personnel de maison de Kim Kardashian ont déposé une plainte, lundi 24 mai, devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Les employés affirment que la star de télé-réalité a violé le droit du travail californien.

Alors qu’elle essaye de terminer ses études de droit pour devenir avocate, Kim Kardashian se retrouve cette fois sur le banc des suspects. Lundi 24 mai, une plainte a été déposée devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles par sept anciens employés de la jeune femme.

Andrew Ramirez, Christopher Ramirez, Andrew Ramirez Jr, Aron Cabrea, Rene Ernesto Flores, Jesse Fernandez et Robert Araiza, ont tous travaillé pour Kim Kardashian en tant que jardiniers et agents d’entretien. Leur plainte allègue qu’ils «n’ont pas été payés sur des périodes régulières, n’ont pas bénéficié de leurs pauses repas et repos obligatoires, n’ont pas disposé d’un moyen d’enregistrer toutes leurs heures, n’ont pas été payés toutes leurs heures, n’ont pas été remboursés pour les dépenses liées à l’emploi, n’ont pas été payés pour les heures supplémentaires ni lors de la cessation d’emploi», déclare le Los Angeles Times. De plus, les anciens employés affirment que l’un d’entre eux, Andrew Ramirez Jr, a été employé en tant que mineur de 16 ans, mais a travaillé plus que le nombre d’heures autorisées pour une personne de son âge. Un autre a également déclaré qu’après s’être renseigné sur ses droits, il a été licencié.

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« Elle n’est pas responsable »

À la suite de ces accusations, un porte-parole de Kim Kardashian a défendu la milliardaire, arguant qu’elle n’avait fait qu’utiliser les services d’une entreprise qui serait responsable de ces violations du code du travail. Il a ainsi déclaré à Page Six que «ces travailleurs ont été embauchés et payés par un organisme tiers, engagé par Kim pour fournir des services continus. Kim n’est pas au courant de l’accord passé entre l’entreprise et ses employés, elle n’est donc pas responsable de la façon dont le fournisseur gère son entreprise». Il ajoute que la jeune femme «n’a jamais refusé de payer un organisme pour ses services et espère que le problème entre ces travailleurs et l’entreprise qui les a embauchés pourra bientôt être résolu à l’amiable».

Un problème fréquent à Los Angeles

Kim Kardashian ne serait peut-être pas la seule célébrités incriminée. Ces revendications font déjà partie d’une longue liste de plaintes reçue par la Cour supérieure de Los Angeles. En effet, d’après les déclarations de Frank Kim, l’avocat des plaignants, ces infractions sont fréquentes en Californie. «Mon cabinet enquête actuellement sur d’autres violations potentielles contre ces défendeurs, ainsi que d’autres familles et entreprises puissantes, au nom des travailleurs ordinaires».

La grande question dans cette affaire reste : qui est responsable ? D’après Victor Narro, du UCLA Labor Center (le centre du travail de UCLA), il faudrait davantage de faits pour déterminer la responsabilité dans cette affaire. Il pointe notamment du doigt les entreprises qui font appellent à la sous-traitance. «Les faits ne sont pas étrangers à ce que vivent de nombreux travailleurs lorsqu’ils effectuent des travaux d’entretien, de jardinage et d’autres services dans des maisons résidentielles», ajoute-t-il. Selon lui, «les travailleurs à bas salaire de Los Angeles perdent 26,2 millions de dollars par semaine en raison des violations et vol de salaire.»

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