Accueil » Célébrités »
Roselyne Bachelot encaisse les critiques : « Je suis là pour prendre des coups »
Régulièrement prise pour cible par les artistes, Roselyne Bachelot répond aux critiques dans les colonnes de Paris Match. Si la ministre de la Culture reconnaît être « là pour prendre des coups », elle ne se laisse pas faire pour autant.
A propos de
-
Roselyne Bachelot
Remise du coronavirus, Roselyne Bachelot est de retour au combat. Alors qu’en ce mercredi 19 mai, c’est jour de fête avec la réouverture pour la culture après de longs mois de fermeture, la ministre continue à être la cible des critiques, notamment de la part de certains artistes. Ne les aurait-elle pas assez aimés ? Dans les colonnes de Paris Match, elle affirme avec une petite touche d’humour avoir « essayé de tous les aimer ». « Vous savez, il y a 620 000 personnes qui vivent de la culture en France. Mais après tout, je suis là pour prendre des coups », confie la ministre de la Culture dans les colonnes de l’hebdomadaire en kiosque ce jeudi 20 mai. « Je suis un soldat qui monte au front », explique Roselyne Bachelot, bien consciente que « le jour où ces mêmes artistes auront retrouvé leur vie normale, ils n’auront plus rien à cirer de la ministre ».
« Elle ne nous a pas assez aidés », estiment certains comédiens comme Vincent Dedienne et Emmanuelle Béart. L’actrice de 57 ans, qui partage avec l’humoriste l’affiche du film L’Étreinte de Ludovic Bergery, a expliqué ce mercredi 19 mai sur BFM TV que « cela fait des années » que la culture « n’est pas essentielle pour les gouvernements ». « Je pense que le dernier gouvernement qui était vraiment concerné, c’était le duo Mitterrand-Lang », a ajouté l’artiste. Face à de telles déclarations, Roselyne Bachelot ne manque pas de répondant. « Quand un gouvernement donne 11 milliards d’euros à la culture pendant la crise, ce genre de propos est un peu hallucinant », rétorque la ministre de la Culture dans Paris Match, avant d’ajouter : « Ils étaient sur un plateau pour faire la promotion d’un film qui sort j’imagine ? Ce film a dû être aidé… Et c’est normal ! ».
« Une forme de méconnaissance du fonctionnement »
Du haut de ses 74 ans, Roselyne Bachelot en a vu d’autres depuis ses premiers engagements en politique à la fin des années 1980, et tente de conserver son légendaire sourire. Gardant son sang-froid, elle préfère y voir « une forme de méconnaissance du fonctionnement de l’Etat et de l’aide massive qui est apportée au secteur », plutôt que de « l’ingratitude » ou de « l’injustice ». « Si la France reste le seul pays européen à avoir une industrie cinématographique, c’est bien parce que le gouvernement a répondu présent ! En poursuivant le soutien massif à son financement et en permettant aux tournages de se maintenir grâce à un fonds assurantiel financé par l’État », corrige Roselyne Bachelot dans le magazine.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet