Accueil » Célébrités »
Roselyne Bachelot en désaccord avec Emmanuel Macron : la raison pour laquelle elle a voulu quitter le gouvernement
Dans son livre intitulé 682 jours, publié aux éditions Plon, Roselyne Bachelot ne mâche pas ses mots. En pleine promotion de cet ouvrage dans lequel elle revient sur son expérience en tant que ministre de la Culture, elle fait de même, notamment dans une interview accordée à Sud Ouest dans laquelle elle dévoile la décision d’Emmanuel Macron qui l’a poussée à ne pas continuer.
Alors que certains prennent la parole, plaidant pour une privatisation de France Télévisions, dans une interview publiée dans les colonnes de Sud Ouest le 24 janvier dernier, Roselyne Bachelot se place en « avocate acharnée de l’audiovisuel public« . « Nous avons une télévision et une radio publiques magnifiques, des professionnels extraordinaires », défend l’ancienne ministre de la Culture qui officie désormais sur BFM TV. « Les populistes, quels qu’ils soient veulent la privatisation, ce serait une perte pour notre démocratie », affirme-t-elle. « L’audiovisuel public ne doit être ni vilipendé ni privatisé« , assure l’ancienne locataire de la rue de Valois.
Cette dernière est ravie de ne pas avoir à défendre la suppression de la redevance audiovisuelle, tâche qui incombe désormais à celle qui lui a succédé, l’actuelle ministre de la Culture Rima Abdul-Malak. Cette grande décision d’Emmanuel Macron, source d’économies pour les foyers français, annoncée lors de la campagne présidentielle de 2022 fait partie des éléments qui ont contribué au départ de Roselyne Bachelot du gouvernement. « C’est une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas continuer. Voilà, vous savez tout », révèle l’ancienne ministre de la Culture dans les colonnes de Sud Ouest.
⋙ PHOTOS – Roselyne Bachelot et ses broches : retour en images sur sa passion pour cet accessoire
La culture, grande oubliée des politiques ?
Ayant été nommée en pleine crise Covid, Roselyne Bachelot a exigé de Jean Castex d’avoir les moyens d’agir, mais dans ce contexte a malheureusement placé la Culture au second plan, un temps considérée comme « non essentielle ». « Je rappelle d’abord que les 15 milliards d’euros alloués à la Culture pour répondre à la crise sanitaire, c’est la volonté du Président », tempère-t-elle. « Mais il est exact que, dans une situation de crise, la culture passe souvent au second plan des préoccupations« , reconnaît-elle néanmoins dans le journal local.
Dans une France pourtant bien déconfinée, la culture n’apparaît quasiment pas dans la campagne présidentielle de 2022. Ni chez Emmanuel Macron, ni chez les autres candidats ! De quoi convaincre l’auteure de 682 jours, publié chez Plon, de mettre un terme à cette nouvelle expérience ministérielle dont elle avait tant rêvé. Un rêve qui a viré au cauchemar ? La principale intéressée ne va pas du tout jusque-là, mais déplore que cette thématique ait été quasi-absente des débats. Et qu’elle le soit encore aujourd’hui. « Qui parle de culture à l’heure actuelle, à part quelques cercles d’initiés ? Hélas personne et j’en suis désolée, voire révoltée », conclut dans Sud Ouest celle qui a désormais retrouvé toute sa liberté.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
-
Roselyne Bachelot
Suivre
Suivi
-
Emmanuel Macron
Suivre
Suivi
À découvrir en images
PHOTOS – Roselyne Bachelot et ses broches : retour en images sur sa passion pour cet accessoire
Autour de
Source: Lire L’Article Complet