Roselyne Bachelot affublée d’un étrange surnom par Jean Castex

Selon Le Parisien, Roselyne Bachelot a été agacée par une rumeur selon laquelle elle n’aurait plus l’énergie nécessaire pour mener à bien ses missions au ministère de la Culture. Malgré la crise, la principale intéressée est déterminée à se battre, ce qui lui a d’ailleurs valu un étrange surnom de la part de Jean Castex.

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  1. Roselyne Bachelot

  2. Jean Castex

Roselyne Bachelot n’est pas une novice en politique. Après avoir tiré sa révérence en 2012, pour se consacrer au monde médiatique, l’ancienne ministre de la Santé a accepté de revenir au sommet du pouvoir, lorsqu’un poste au ministère de la Culture lui a été proposé. Mais ce qu’elle n’avait peut-être pas mesuré au moment de sa nomination, c’était l’ampleur de la crise et les difficultés qui l’attendaient. Alors que la fermeture des lieux culturels est l’une des mesures qui a valu le plus de critiques au gouvernement, la ministre de la Culture a pour l’heure refusé de donner une date de réouverture, attendant que la situation sanitaire soit réévaluée. Récemment, elle a fait face à une rumeur, selon laquelle elle serait « déçue » et « fatiguée » par ses missions, a fait savoir Le Parisien ce mardi 12 janvier. Mais Roselyne Bachelot a démontré qu’elle avait de la ressource, ce qui lui a d’ailleurs valu un drôle de surnom de la part de Jean Castex.

En privé, la principale intéressée se ferait appeler « ma lionne » par le locataire de Matignon, a rapporté le quotidien national ce mardi 12 janvier. En référence à ce surnom, les membres de son cabinet lui ont offert une broche en forme de lion, le 24 décembre dernier, la veille de Noël et le jour de ses 74 ans. Un clin d’oeil qui, on l’imagine, a été apprécié par Roselyne Bachelot. Cette comparaison avec le félin à la crinière dorée avait déjà été faite publiquement par le successeur d’Édouard Philippe, en décembre dernier, au micro d’Europe 1. Alors que les rumeurs de tensions entre le Premier ministre et la ministre de la Culture se faisaient entendre, l’ancien maire de Prades était monté au créneau pour défendre Roselyne Bachelot, estimant qu’elle « se bat comme une lionne pour le secteur culturel. »

Roselyne Bachelot déterminée à se battre jusqu’au bout

S’agissant des rumeurs qui l’annoncent défaitiste, la principale intéressée, qui a fait de la Culture son cheval de bataille, a fait savoir qu’elle irait jusqu’au bout de sa mission : « Il y a des gens qui se glissent dans mon cerveau, alors que je ne les connais absolument pas, et qui imaginent je ne sais quel état dépressif qui ne correspond pas du tout à la réalité ! Je savais exactement lorsque j’ai accepté, en juillet, que l’épidémie pouvait repartir en hiver. Et si on a fait appel à moi ce n’est pas parce que les choses allaient être faciles« , a-t-elle souligné, dans les colonnes du Parisien. Et d’ajouter, droite dans ses bottes : « Je suis comme le maréchal Foch, j’attaque ! » Alors que la grogne continue de gagner le secteur culturel, Roselyne Bachelot a conscience d’être entrée dans la fosse aux lions. Reste à savoir comment elle en sortira.

Crédits photos : Panoramic / Bestimage

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