Romane Bohringer abandonnée à 9 mois par une mère "toxique" et "incomplète" : l'actrice se confie comme rarement sur leur relation…

De retour au cinéma, dans un rôle qui veut dire beaucoup pour elle, l’actrice Romane Bohringer est revenue sur son enfance douloureuse, sans sa maman, qui l’a abandonnée à 9 mois.

Si on connaît bien son papa, Richard Bohringer, on connaît un peu moins sa maman, Marguerite Bourry, parce qu’elle a abandonné le foyer lorsque Romane n’avait encore que neuf mois… Dans une interview accordée à France info, l’actrice de 49 ans aujourd’hui devenue une femme et une mère se confie comme rarement sur sa maternité et sur la place de sa mère dans sa vie.

« Une mère toxique »

Ce 20 février, à l’occasion de la sortie de « Petites », dans lequel elle joue le rôle d’une éducatrice, elle revient sur un personnage en particulier dans le film qui lui rappelle sa propre mère, dit-elle. Elle décrit : « une mère toxique », et « un personnage bouleversant », « une mère aimante, mais cette mère que l’on voit (…) ressemble à plein de mères qui sont incomplètes » dit-elle.

Romane Bohringer avoue également qu’elle a accepté le rôle de celle qui vient en aide à la fille de cette mère dangereuse, parce qu’elle a été « frappée, presque bouleversée par la similitude de ce qui habite Julie (Lerat-Gersant, la réalisatrice, ndlr) dans ce film et de ce qui sont à peu près les sujets les plus obsédants de sa vie, c’est-à-dire : la maternité, la transmission, la résilience », assure-t-elle.

En effet, Romane Bohringer, qui a grandi collée à son père acteur, « sous son bras, vraiment comme un paquet« , dit-elle à la radio, et qu’elle a très tôt accompagné sur les plateaux de tournage n’a eu une maman adoptive qu’à l’âge de 13 ans, comme elle l’a confié à Version Femina, à propos de sa belle-mère, Astrid. Elle a toutefois dû attendre des années avant de se réparer en devenant elle-même maman… 

« Il faut consoler l’enfant qui est en soi »

A présent, la star du film « Mina Tannenbaum » le reconnaît, elle a réussi à pardonner à sa mère (qui est morte quand elle avait 14 ans, ndlr) son abandon. Elle confie par contre : « C’est un long chemin. Ça ne se fait pas sans travail. Il faut aller gratter, fouiller. Moi, c’est venu très tard, après mes enfants (elle en a eu deux, Rose en 2008, puis Raoul trois ans plus tard, avec le comédien Philippe Rebbot). Pour conclure, elle rappelle aussi la phrase qui a été la clé de son analyse : « C’est ma psy qui m’avait dit ça un jour : ‘Il faut consoler l’enfant qui est en soi' ».

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