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« Ricard-olives » : Eric Dupond-Moretti n’a jamais craint d’imposer un style différent
Ce jeudi 7 janvier, le magazine Complément d’enquête sur France 2 a dressé le portrait de l’actuel Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. L’occasion pour un spécialiste de décrypter le verbe de cet avocat de formation, qui n’a jamais eu peur d’imposer son propre style.
A propos de
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Eric Dupond-Moretti
Le bouillonnant Eric Dupond-Moretti a créé la surprise en acceptant d’entrer au gouvernement en juillet dernier. Une arrivée loin de faire l’unanimité pour cet homme qui a fait de sa gouaille et son éloquence, sa marque de fabrique. Un style très direct qui ne plaît pas à tout le monde mais qui lui a permis de s’imposer. Pour le magazine Complément d’enquête diffusé sur France 2 qui lui a consacré un portrait ce 7 janvier, l’avocat et enseignant Bertrand Périer, spécialiste de l’art oratoire, a accepté de décrypter son style, comme le rapportent nos confrères de France Info.
Les secrets d’Eric Dupond-Moretti ? « A rebours de ses confrères, ‘souvent dans une sorte de connivence de bon aloi avec le juge » décrypte Bertrand Périer : « Il a fait passer la défense de ‘champagne-petits fours’ à ‘Ricard-olives ». Son principal objectif : séduire grâce à son style très personnel la majorité des jurés populaires. Lorsqu’il plaide, le célèbre avocat peut être amené à adopter le ton de la confidence. « Il fait passer avant tout l’émotion et l’humanité » souligne encore Bertrand Périer. Mais celui qui compte 145 acquittements à son actif, peut aussi bien user du rapport du force pour arriver à ses fins.« Que vous n’aimiez pas les avocats médiatiques… On est quittes, je ne vous aime pas non plus » a-t-il déjà crié dans la salle.
D’avocat star à ministre timoré
Celui qui avait pourtant confié ne jamais vouloir entrer en politique tente désormais d’imposer son style en tant que Garde des Sceaux. Mais la tâche s’avère ardue. Critiqué pour ses débuts timides, fragilisé par des accusations de conflits d’intérêts, dans la tourmente au sujet de son patrimoine, l’ancien ténor du barreau semble bien mal à l’aise dans son nouveau rôle. Après six mois au ministère de la Justice, le compagnon d’Isabelle Boulay tente toujours de trouver ses marques.
Crédits photos : Michael Baucher / Panoramic / Bestimage
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