REPORTAGE – Albert et Stéphanie de Monaco : découvrez les coulisses exclusives du bal du centenaire

Le vendredi 20 octobre, Stéphanie et Albert de Monaco ont présidé le bal du Centenaire au Casino de Monte-Carlo pour rendre hommage à Rainier III. Le souverain et sa sœur cadette se sont montrés inséparables, complices, unis. Gala était présent. Récit.

Elle sourit, lui murmure quelques mots à l’oreille. Il la regarde avec toute la tendresse d’un grand frère. Protecteur. Complice. Admiratif. Sur la scène de l’opéra de Monte-Carlo, ce 20 octobre, le prince Albert II invite la princesse Stéphanie à danser sur un titre de la chanteuse britannique Leona Lewis. Devant les 160 invités du bal du Centenaire, orchestré par les équipes de la Société des Bains de Mer, donné en hommage au prince Rainier III, ils s’élancent sur la piste. Stéphanie glisse sa main dans celle de son aîné et se laisse guider. Leur cadence est douce, leurs pas en accord.

Très vite, Louis Ducruet, le fils aîné de Stéphanie, et son épouse Marie les rejoignent. Camille Gottlieb, la dernière des trois enfants de la princesse, s’élance à son tour avec son meilleur ami, Médy Anthony. Chaque couple papote. Stéphanie, amusée, observe ses enfants tournoyer autour d’elle. Ils forment un clan uni, solide qui honorent ce soir-là la mémoire de leur père et grand-père dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. Certains invités songent qu’ils n’avaient pas vu depuis plusieurs années la princesse danser en public avec le souverain, d’autres se souviennent du bal du Second Empire qui s’était tenu ici même en 1966, pour les 100 ans de Monte-Carlo. Une des plus mythiques réceptions de l’histoire de Monaco. Là, la princesse Grace, en robe rose, et en chignon digne de celui de Scarlet O’Hara dans Autant emporte le vent avait valsé avec le prince Rainier III.

⋙ PHOTOS – Bal du centenaire à Monaco : l’hommage de Stéphanie et Albert au prince Rainier III

La petite dernière du clan Grimaldi est magnétique, elle attire tous les regards

Le souverain et sa cadette, eux, n’ont jamais oublié ces images qui ont bercé leur enfance, qui ont construit aussi l’histoire du rocher. Elles sont d’ailleurs projetées ce soir-là à l’entrée du Casino de Monte-Carlo. Les convives les redécouvrent avant de pénétrer dans l’atrium où est organisé un diner gastronomique composé par le chef Richard Rubbini et conçu comme une promenade gourmande en principauté avec, entre autres du zéphyr de homard bleu, du turbot de ligne Amiral, du filet mignon de veau… Entre chaque plat, les convives peuvent participer à une vente aux enchères organisée en faveur de Fight Aids Monaco, l’association de lutte contre le VIH créée par la princesse, et acquérir trois portraits de Rainier III réalisés par l’artiste monégasque Lukas Avalon aux influences street art.

Baptiste Giabiconi, installé à la table de Camille Gottlieb et Louis Ducruet, en achète un. La salle applaudit sa générosité. La princesse Stéphanie, elle, reste discrète assise à la table de son frère. On les devine très proches. Soudés. Inséparables. Ils se ressemblent tant. Ils ne se livrent pas facilement, se méfient de la vie et des coups qu’elle donne quand on baisse la garde. Ils ont appris à se caparaçonner et à se protéger mutuellement. Le prince Albert II de Monaco avait sept ans lorsque Stéphanie Marie Elisabeth est née, un 1er février, au palais de Monaco. Ce jour-là, il se précipite à la nursery et dissimule ses jouets, en particulier ses véhicules Dinky Toys, sous son lit de peur que sa petite sœur les lui vole. Très vite, Albert passe des heures à s’amuser avec Stéphanie, se montre d’une patience extraordinaire.

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La petite dernière du clan Grimaldi est magnétique, elle attire tous les regards. Albert, lui, se promet d’être présent pour sa petite sœur. Ils sont si semblables finalement. « Il a toujours pris le temps de s’occuper de moi, de jouer quand j’étais petite, avec une patience exemplaire, raconte-t-elle au magazine Vogue. On a des rapports magnifiques, comme des jumeaux. » Le prince Albert II ne juge jamais, essaie toujours de comprendre, de rassurer « Je le soutiens autant que je peux (…) », avoue la princesse. Ils se téléphonent souvent, se voient quand l’agenda du prince Albert II le permet. Elle confie dans Albert II de Monaco, l’homme et le prince (éd. Fayard) : « Parfois, il a du mal à trouver le temps de me rappeler, alors oui, il me manque, c’est vrai ». Et comme elle le disait dans Vogue : « J’ai trois hommes dans ma vie. Mon père, mon fils et mon frère. » Ces hommes-là ont toujours pu compter sur elle. La princesse est une femme de parole.

Crédits photos : Pierre Villard/ Monte Carlo Société des Bains de Mer

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