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Renaud Lavillenie sans filtre sur sa situation financière : “Je vis sur mes économies”
Dans un entretien accordé à La Tribune, ce dimanche 19 novembre, Renaud Lavillenie s’est confié comme rarement. L’occasion pour l’athlète de revenir sur son quotidien et plus précisément sur la gestion de ses finances.
Le 9 novembre dernier, Renaud Lavillenie a publié son autobiographie, Je ne regrette (presque) rien. Pour faire la promotion de cet ouvrage dans lequel il s’est livré sur son quotidien, l’athlète tricolore a accordé une interview à La Tribune, ce dimanche 19 novembre. Au cours de l’échange, le compagnon d’Anais, qui prépare les jeux olympiques de Paris 2024, est notamment revenu sur ses premiers cachets. « Mon premier gain en meeting, ça devait être à 18 ans : 30 euros. […] Puis ça passe à 150, 200, 300, 500 euros, puis à quatre chiffres… » a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Il y a eu des étapes, mais je me suis vite retrouvé à 100 000 euros annuels. Pas en salaire, mais en chiffre d’affaires, car j’ai monté une société avec l’aide du comptable de mon père. Ça m’a permis de capitaliser et de lisser quand mes revenus ont baissé. »
Heureusement, Renaud Lavillenie a su bien gérer son argent. La preuve ? Le sportif a su adapter son rythme de vie malgré la baisse importante de ses revenus. « Aujourd’hui, mes revenus ont baissé, je vis sur mes économies et les contrats que j’ai encore. Je commence à réadapter mon niveau de vie et à prospecter pour l’après », a-t-il indiqué, avant de poursuivre avec optimisme : « J’ai encore un peu de patrimoine pour me projeter. J‘ai aussi fait partie des meilleurs, donc j’ai gagné de belles sommes. »
Renaud Lavillenie cash sur l’athlétisme en France : « On n’a pas de marge quand on est blessé »
Au cours de l’interview, Renaud Lavillenie s’est confié plus largement sur l’économie de l’athlétisme en France, expliquant qu’elle était « globalement » trop précaire pour en vivre. « Tu t’en sors quand tu es dans le top 20 mondial. Mais le dixième Français peut vite être en difficulté. La complexité, c’est que nos revenus dépendent de nos performances, qui t’apportent des gains et des partenaires », a-t-il souligné, avant de regretter : « On n’a pas de marge quand on est blessé ou qu’on a une baisse de régime.« Heureusement, « la fédération a mis en place un contrat professionnel qui permet de bénéficier du statut de salarié », pour accompagner les sportifs. « On est sur des sommes dérisoires comparé à d’autres sports, mais ce n’est pas négligeable. Moi, je n’avais pas ça à mes débuts« , a-t-il conclu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage
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