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Quinze romances et séries à voir si vous avez aimé “La Chronique des Bridgerton”
Depuis sa sortie sur Netflix, le 25 décembre 2020, La Chronique des Bridgerton est devenue la série la plus populaire de la plateforme de streaming. En attendant la saison 2, voici des films et séries à (re)voir sur-le-champ pour rêver et se pamer.
Carton plein pour le bal des débutantes. La Chronique de Bridgerton, adaptation du best-seller de Julia Quinn, qui se déroule dans le Londres froufroutant de la Régence, bat les records sur Netflix. Selon la plateforme, plus de 82 millions de spectateurs dans le monde sont tombés sous le charme de la série dans les 28 jours après sa mise en ligne. Le tournage de la saison 2 devrait se dérouler au printemps, selon les communiqués officiels, sans que l’on sache la date exacte de sa diffusion. Alors pour patienter, voici quinze films et séries où la soie se froisse au rythme des passions.
En vidéo, « La Chronique des Bridgerton », bande-annonce de la saison 2
« Downton Abbey »
L’action se situe un siècle après La Chronique des Bridgerton mais la problématique demeure la même : qu’adviendra-t-il des héroïnes, jeunes filles nobles à la recherche d’un époux ? Downton Abbey nous plonge dans le quotidien d’une famille aristocrate fictive qui règne sur un domaine de campagne. Les Crawley – dotés de seulement trois filles – doivent trouver une solution pour survivre et assurer l’héritage qui ne peut être transmis qu’à un homme, selon les règles en vigueur. En marge des péripéties qui attendent Mary, Edith et Sybil, les domestiques de la maison mènent aussi une vie pleine de rebondissements.
On regarde pour… Les drames, les costumes et le réalisme du quotidien de cette petite communauté du Yorkshire dans les années 1910. Sans parler des performances saluées par de nombreuses récompenses et les précieuses apparitions de Maggie Smith en Lady Crawley, piquante et acariâtre.
En vidéo, « Dowton Abbey » : les Crawley s’apprêtent à recevoir des invités de marque
« Marie-Antoinette »
Après le succès de ses deux premiers longs métrages, Virgin Suicides (1999) et Lost In Translation (2003), Sofia Coppola s’attaque à un biopic sur l’Autrichienne la plus célèbre du monde : Marie-Antoinette. Plus qu’un simple biopic de la reine de France, ce drame sorti en 2006 offre une vision pop du XVIIIe siècle et un portrait cynique, provocateur et attachant de la future guillotinée. Un adaptation kitsch et roc(k)oco de la blonde archiduchesse qui a marqué l’histoire de France.
On regarde pour… Les tenues, plus somptueuses les unes que les autres ; le jeu de Kirsten Dunst qui, sous les traits de la célèbre reine de France, s’amuse et offre une prestation irrévérencieuse. Et pour la présence de musiques rock, également utilisées dans La Chronique des Bridgerton, clins d’œil à la pop-culture dans un bain de pastel.
Marie-Antoinette, de Sofia Coppola, avec Kirsten Dunst, Jason Schwartzman, Rip Torn. Sorti en 2006.
« The Great »
D’une grande figure de pouvoir à l’autre. Dans la série de dix épisodes The Great disponible sur la plateforme Hulu, Elle Fanning redonne vie à Catherine II, connue pour avoir eu le règne le plus long de toute l’histoire de la Russie. Présentée comme une jeune femme vulnérable, la Grande Catherine va se transformer en personnage redoutable, prête à tout pour se débarrasser de son mari.
On regarde pour… Le discours émancipateur, que The Great partage avec La Chronique des Bridgerton, mettant à l’honneur des personnalités féminines fortes et en position de pouvoir.
« Gossip Girl »
Fini les costumes d’époque, bienvenue dans les années 2000, du côté de l’Upper East Side, quartier chic de Manhattan. Adaptée d’une série de livres écrits par Cecily von Ziegesar, Gossip Girl est un des programmes phares de l’avant-dernière décennie. Composée de six saisons, la série s’amuse des secrets de ses personnages dévoilés par un mystérieux blog du nom de Gossip Girl. Comme dans La Chronique des Bridgerton avec Lady Whistledown, autre accro aux scandales, une voix-off vient rythmer les tribulations d’un groupe de jeunes adolescents huppés. Alors que Julie Andrews commente les mondanités de la Régence anglaise, c’est l’actrice Kristen Bell qui incarne la narratrice 2.0.
On regarde pour… suivre une mystérieuse narratrice, des secrets compromettants, des histoires d’amour tumultueuses, et des soirées fastueuses… au XXIe siècle.
<p>Le serre-tête, l'accessoire essentiel de la bande de copines de Blair qui l'utilise comme un objet de pouvoir. Une inspiration pour Miuccia Prada ?</p>
« Orgueil et Préjugés »
Avant l’adaptation du roman le plus connu de Jane Austen par Joe Wright, une série a vu le jour sur la chaîne britannique BBC One. Colin Firth incarnait Marc Darcy et Jennifer Ehle était Elizabeth Bennet. Cette mini-série de six épisodes suivait avec moult détails et précision l’œuvre de Jane Austen et a permis à de nombreux téléspectateurs de découvrir cette auteure classique sous un nouvel œil.
On regarde pour… le savoir-faire de la BBC. Et Colin Firth. Car avant Regé-Jean Page et le duc d’Hastings, il y eut Firth, Colin Firth.
« La Foire aux vanités »
A côté d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen, La Foire aux vanités de William Makepeace Thackeray est l’un des plus grands classiques de la littérature britannique. Dans sa dernière adaptation, une mini-série de 7 épisodes, Olivia Cooke interprète Becky Sharp qui, d’origine modeste, rêve de rejoindre les hautes sphères de la société anglaise.
On regarde pour… sa mise en scène de la bonne société par un prisme différent de celui de La Chronique des Bridgerton.
« Les Liaisons dangereuses »
Adapté de l’œuvre éponyme de Pierre Choderlos de Laclos, le film de Stephen Frears, sorti en 1988, conte les manigances sulfureuses de la marquise de Merteuil (Glenn Close) et du vicomte Valmont (John Malkovitch). L’aristocrate va demander à son ex-amant de séduire l’ingénue Cécile de Volanges (Uma Thurman). Mais dans un premier temps, celui-ci refuse, préférant porter son attention sur Madame de Tourvel (Michelle Pfeiffer).
On regarde pour … le côté sulfureux et les intrigues amoureuses, un casting cinq étoiles et les premiers pas d’Uma Thurman.
« Emma »
Avec ses décors somptueux et ses costumes à couper le souffle, l’adaptation d’Emma réalisée par Autumn de Wilde a de quoi séduire la génération Instagram. Anya Taylor-Joy (Le Jeu de la Dame) incarne à merveille l’entremetteuse à l’esprit vif, aux côtés d’un casting éclectique incluant Mia Goth, Bill Nightly, et Johnny Flynn. Les triangles amoureux se multiplient, et le rêve se mêle à la réalité tandis qu’Emma est confrontée aux difficultés de l’entrée dans la vie d’adulte. Le résultat est un mélodrame décalé qui n’a rien à envier aux adaptations précédentes de ce classique.
On regarde pour… le rythme enlevé, l’œil malicieux de Billy Nightly, et celui non moins malicieux de Anya Taylor-Joy.
« Outlander »
<p>Durant sa seconde lune de miel, Claire (Caitriona Balfe), une infirmière de guerre mariée se retrouve accidentellement propulsée en pleine campagne écossaise de 1743.</p>
Quittons les froufrous et les rubans de la Régence pour l’Écosse de 1743 où Claire, jeune Anglaise des années 1940, est propulsée dans le passé grâce à la magie des menhirs. Dans un monde qui lui est complètement inconnu, elle devra survivre face à la sauvagerie d’une époque et cacher son identité. Mariée de force à Jamie Fraser, un écossais rebelle, elle finira par s’éprendre de cette nouvelle vie et de l’homme qui saura la protéger des nombreux dangers qui la guettent.
On regarde pour… la leçon d’histoire entre l’Écosse et l’Angleterre mais surtout l’alchimie entre Sam Heughan et Caitriona Balfe, les interprètes de Jamie et Claire. Comme dans La Chronique des Bridgerton, l’héroïne fait comprendre à un homme la place de la femme dans une société patriarcale. De nouveau, l’accent est mis sur l’égalité des sexes et l’importance des personnages masculins sensibles à la condition féminine.
« Dickinson »
Cette série signée Apple TV+, revient sur l’histoire de la poétesse Emily Dickinson, bien décidée à échapper aux carcans imposés par sa famille et la société, afin de se muer en la femme de lettres qu’elle souhaite par-dessus tout devenir.
On regarde pour … voir une série d’ados en costumes, émaillée de références pop contemporaines.
« Les Proies »
Avec ce remake du film de Don Siegel sorti en 2017, Sofia Coppola signe un drame charnel et explore les tourments du désir féminin en pleine guerre de Sécession. En Virginie, un déserteur trouve refuge dans un pensionnat de jeunes filles, où les enseignants et les élèves se montrent aux petits soins. Cependant, des tensions sexuelles vont entraîner de dangereuses rivalités.
On regarde pour … un peu de noirceur dans ce monde pastel.
En vidéo, « Les Proies », la bande-annonce
« Bienvenue à Sanditon »
Andrew Davis, à l’origine du scénario d’Orgueil et Préjugés, s’attaque à l’œuvre inachevée de Jane Austen, Sanditon. Charlotte Heywood est invitée à la station balnéaire de Sanditon pour guérir d’une blessure à la cheville. D’abord observatrice, la jeune fille va découvrir un monde d’intrigues et de passions auquel elle ne pourra pas rester insensible.
On regarde pour… le casting varié, les quolibets et les musiques pop qui rythment la série comme la Chronique des Bridgerton. Les fans de Regé-Jean Page apprécieront aussi l’atout charme de Sanditon, aka Theo James dans le rôle de Sydney Parker.
« Victoria »
En 2016, Jenna Coleman quitte Doctor Who et coiffe la couronne de la reine Victoria. La première saison retrace le couronnement de l’illustre souveraine à l’âge de 18 ans, ses premiers pas sur le trône ainsi que sa rencontre avec le prince Albert, qui deviendra son époux. En trois saisons, la série de Daisy Goodwin dépeint la vie politique et privée d’une reine qui a forgé l’histoire du Royaume-Uni.
On regarde pour… les costumes et les décors renversants surtout, mais aussi l’attention portée aux détails. La série, qui se veut au plus proche de la vérité, s’inspire notamment des journaux privés rédigés par la reine. Autre argument alléchant : Jenna Coleman et Thomas Hughes incarnent un couple résolument moderne malgré l’époque. Ici, c’est la femme qui a les pleins pouvoirs sur la vie de son mari.
« The Spanish Princess »
Cette mini-série anglo-américaine de deux saisons nous emmène à l’époque de Catherine d’Aragon. Tiré des romans La Princesse d’Aragon et La Malédiction du Roi de Philippa Gregory, le programme démarre lorsqu’elle se rend en Angleterre pour se marier et assurer la paix entre l’Espagne et son pays d’adoption. Mais lorsqu’ Arthur, son futur époux, meurt soudainement, elle n’a d’autre choix que de se tourner vers son frère cadet pour maintenir l’alliance entre l’Angleterre et l’Espagne.
On regarde pour… les manigances dans les coulisses de la cour d’Angleterre et le caractère explosif de Catherine d’Aragon. La jeune fille, incarnée par Charlotte Hope, est lâchée dans la fosse aux lions et porte le destin de l’Espagne sur ses frêles épaules.
Charlotte Hope interprétant Catherine d’Aragon, et Sai Bennet interprétant la princesse Mary dans un extrait de la saison 2 de la série « The Spanish Princess ».
« Love and Friendship »
Adaptation du roman épistolaire Lady Susan de Jane Austen, ce film sorti en 2016 se situe à la fin du XVIIIe siècle. On y suit les manigances d’une veuve de la haute société (Kate Beckinsale) cherchant à trouver un mari pour elle mais aussi pour sa fille de 16 ans.
On regarde pour… les frivolités rythmés par les esprits acérés de ses héroïnes, occupant leur temps à flâner en ville et échanger des potins.
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