« Qui va payer ? » : Apolline de Malherbe pugnace face à Gabriel Attal

Ce vendredi 30 avril, Gabriel Attal était l’invité d’Apolline de Malherbe sur BFM TV. La journaliste est revenue sur l’imposition du pass sanitaire à compter du 9 juin prochain. Un sésame qui permettra aux citoyens qui le souhaitent d’accéder à certains lieux, sous certaines conditions.

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Gabriel Attal était l’invité d’Apolline de Malherbe ce vendredi 30 avril sur BFM TV. Alors qu’Emmanuel Macron a récemment dévoilé son plan de déconfinement, Apolline de Malherbe a rappelé les conditions de sortie des citoyens. « Il va y avoir un pass sanitaire qu’on va utiliser pour aller dans les concerts, dans des matchs, ou même pour voyager. Soit vous pourrez prouver que vous avez été vacciné, soit vous avez fait un test PCR il y a moins de 72h« . Mais la journaliste s’est interrogée sur la prise en charge d’un tel dispositif. « Un test PCR coûte 80 euros. Qui va payer ?« , a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « Est-ce que pour aller à un concert c’est l’État qui va payer les 80 euros, c’est-à-dire la sécurité sociale ?« .

Gabriel Attal s’est voulu rassurant dans sa réponse. « Aujourd’hui, il n’est évidemment pas prévu de revenir sur la gratuité des tests (…) on va continuer à prendre en charge les tests. C’est la collectivité qui paye, et évidemment ça va se poursuivre« , a-t-il indiqué.

Pass sanitaire: Gabriel Attal (@GabrielAttal) affirme "qu'il n'est pas prévu" de revenir sur la gratuité des tests PCR pic.twitter.com/kau28e5R5o

Emmanuel Macron reste tout de même prudent

C’était une annonce très attendue depuis plusieurs semaines. Ce jeudi 29 avril, Emmanuel Macron a dévoilé son plan de déconfinement à nos confrères du Parisien. À compter du 3 mai prochain, les Français ne se verront plus dans l’obligation de remplir une attestation à chaque sortie. Dès le 19 mai, les citoyens pourront profiter d’un couvre-feu repoussé à 21 heures. Mais le chef de l’État reste tout de même prudent dans ses propos, et indique clairement que les Français « auront à vivre avec le virus pendant des années », et devront se « refaire vacciner chaque année ». La « vie d’avant » n’est donc pas prévue pour tout de suite.

Crédits photos : Capture d’écran BFM

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