Accueil » Célébrités »
« Qui va garder les enfants ? » : Julia Minkowski, la femme de Benjamin Griveaux, victime de sexisme
Dans son ouvrage, L’avocat était une femme : Le procès de leur vie, sorti ce 6 janvier chez JC Lattès, Julia Minkowski dénonce le sexisme qui sévit encore dans le milieu des avocats pénalistes.
A propos de
-
Julia Minkowski
-
Benjamin Griveaux
Pendant plusieurs mois, Julia Minkowski a été une victime collatérale de l’affaire Benjamin Griveaux. Il y a près d’un an, son mari se retrouvait au coeur d’un scandale, après la publication de vidéos intimes sur les réseaux sociaux, alors qu’il était dans la course à la mairie de Paris. Menacée avec ses enfants, l’avocate a été placée sous protection judiciaire. Une mauvaise période que la pénaliste, digne, compte désormais laisser derrière elle. Preuve en est avec son ouvrage, L’avocat était une femme : Le procès de leur vie, publié chez JC Lattès, ce 6 janvier.
Dans ce livre, Julia Minkowski dresse avec la journaliste Lisa Vignoli une galerie de neufs portraits d’avocates pénalistes. L’occasion de raconter le sexisme qui sévit dans sa profession. En effet, certains clichés ont la vie dure et la misogynie est un fléau que les femmes avocats subissent encore de plein fouet. Dont le récurrent : « si Madame est aux assises, qui va garder les enfants ? ». « Ces fines observations, je les ai entendues des dizaines de fois. Et je vous épargne les remarques sexistes, voire le harcèlement sexuel coutumier dans certains cabinets », dénonce Julia Minkowski auprès du Point, dans son édition du 31 décembre 2020.
« Démarche féministe »
L’épouse de Benjamin Griveaux plaide pour l’égalité et revendique à ces écrits une « démarche féministe« . Avocate de premier plan, elle est intervenue dans de nombreux procès, dont ceux très médiatisés de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert, mais aussi de Bernard Tapie, en décembre dernier. Associée au sein du prestigieux cabinet Temime, Julia Minkowski mène une carrière riche et n’hésite pas à régulièrement transmettre son savoir. Pour grossir les rangs des femmes au sein des avocats pénalistes.
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage
Source: Lire L’Article Complet