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Prostitution et esclavage à Dubaï : une Youtubeuse lève le voile sur ce "paradis artificiel"
Les deux volets de son reportage sur Dubaï ont été vues par près d’un millions de personnes chacune sur YouTube. Dans "Marie s’infiltre à Dubaï", on découvre une image de la ville des Émirats très éloignée de celle véhiculée sur les réseaux sociaux.
C’est un documentaire en deux parties, tournées en caméra cachée, que Marie s’infiltre a sorti sur sa chaîne Youtube les 30 mars et 7 avril derniers. Et son témoignage a déjà été vu près de 2 millions de fois sur la Toile. En cause, des images inédites et crues qui ont particulièrement choqué les internautes…
Des camps de travailleurs
Et l’humoriste de 30 ans, ex chroniqueuse de Cyril Hanouna, n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine. En quelques années de carrière, elle a réussi quelques gros coups comme infiltrer un meeting du Front national, en 2017, ou encore un défilé Chanel, en 2019. Dans cette nouvelle vidéo, Marie s’est envolée pour Dubaï, et a découvert un certain nombre de « contrastes« , dit-elle. Elle estime qu’à Dubaï « l’opulence la plus tapageuse se nourrit de la misère la plus sordide » et montre notamment les images de « camps de travailleurs » insalubres, où vivent des ouvriers exploités.
Marie s’infiltre dénonce une cité où « glamour et esclavage ont toujours fait bon ménage« , et interviewe des victimes du système, venus construire la ville, en espérant mieux gagner leur vie, et qui se retrouve aujourd’hui contraints de rester sur place, privés de leurs passeports.
La comédienne, qui s’est investie cette fois-ci en tant que journaliste de fortune, a également axé ce deuxième épisode « Vice city » autour de la prostitution. En immersion, elle a rencontré un certain nombre de travailleuses du sexe, qui prospèrent sur place, malgré l’illégalité de leur métier, et grâce à des clients richissimes et toujours en demande.
Omniprésence de la prostitution
D’ailleurs, dans ce reportage une intervenante prévient Marie à son arrivée sur place, de l’ampleur de ce phénomène « omniprésent et socialement accepté« . A Dubaï, quand on croise une femme sans voile, dit-elle, et qu’elle ne travaille pas, elle est prostituée. « Y’a pas de juste milieu« , dit même cette guide.
Une fracture très nette entre la réalité du terrain et les prises de vues idylliques de l’endroit – qui font rêver les touristes, les investisseurs, et les résidents, avec d’immenses gratte-ciels, de luxueuses demeures, de sublimes voitures, et d’excentriques palaces – qui circulent un peu partout sur les réseaux sociaux…
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