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Propos polémiques sur l’affaire Duhamel : Alain Finkielkraut écarté de LCI
Ce lundi 11 janvier, le philosophe et écrivain Alain Finkielkraut avait dénoncé « un lynchage généralisé » autour de l’affaire Olivier Duhamel. Suite à ces propos, LCI a acté son renvoi.
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Alain Finkielkraut
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Olivier Duhamel
Une prise de position qui n’est pas passée. D’après les informations de Télérama, la chaîne de télévision, LCI, a acté le renvoi de son chroniqueur, Alain Finkielkraut, après ses propos polémiques sur l’affaire Duhamel. Dans son livre, La Familia grande, Camille Kouchner, soutenus par ses frères, accuse son beau-père Olivier Duhamel d’inceste sur son frère jumeau lorsque celui-ci était adolescent. Invité sur le plateau de 24H Pujadas, ce lundi 11 janvier, Alain Finkielkraut s’est exprimé sur cette affaire. S’il a estimé qu’Olivier Duhamel était « inexcusable« , il a dénoncé « le lynchage » dont le politologue a fait l’objet ces derniers jours.
Dans son argumentaire, Alain Finkielkraut s’est appuyé sur l’exemple du film M le maudit de Fritz Lang, qui met en avant l’histoire d’un tueur de petites filles qui va être exécuté au terme d’un procès expéditif : « Ce n’est jamais un progrès mais une régression quand une société fait ou refait son unité autour du sacrifice d’une victime expiatoire, cette victime fut-elle coupable. D’autre part, quand la justice sort du prétoire, elle sort en même temps de la civilisation. Voilà pourquoi je parle de lynchage« , a-t-il expliqué avant de faire un lien avec l’affaire Olivier Duhamel : « On s’unit contre lui (…) Qu’est-ce que c’est que la justice dans les prétoires ? C’est l’instruction à charge et à décharge, c’est le contradictoire et c’est aussi les avocats. Là il n’y pas d’avocat et il ne peut pas y avoir de contradictoire car ni la victime, ni l’accusé ne parlent », a souligné Alain Finkielkraut.
Alain Finkielkraut a questionné le consentement
Alain Finkielkraut a également choqué en questionnant le consentement de la victime. « On n’a pas les éléments. Y a-t-il eu consentement ? A quel âge cela a-t-il commencé ? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité ? On parle d’un adolescent. Ce n’est pas la même chose » qu’un enfant a expliqué l’académicien. Des déclarations qui ont provoqué la colère des associations de défense des mineurs.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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