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Procès Bygmalion: qui sont les 13 prévenus aux côtés de Nicolas Sarkozy?
L’ancien président de la République et 13 autres prévenus comparaissent à partir d’aujourd’hui jusqu’au 22 juin au tribunal judiciaire à Paris. Ils répondront de soupçons d’un financement illégal de la campagne présidentielle de 2012.
- Nicolas Sarkozy
Retour à la case justice. Le procès, prévu sur un mois, devait se tenir mi-mars, mais il a été reporté en raison de l’hospitalisation de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, protagoniste central du dossier. Ce 20 mai, ils se retrouvent au tribunal. Pour sa part Nicolas Sarkozy, déjà condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes a prévenu qu’il assisterait aux audiences le concernant dans ce procès dit Bygmalion, du nom de l’agence de communication de l’UMP, soupçonnée d’avoir délivré de fausses factures pour masquer les dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012.
Treize autres prévenus sont soupçonnés d’escroquerie, de complicité et d’usages de faux. Ils encourent cinq ans de prison. Parmi eux, plusieurs responsables de l’agence Bygmalion dont son directeur général Guy Alvès, son adjoint Sébastien Borivent et Franck Attal, directeur adjoint de la filiale événementielle de l’agence. Ils ont tous trois reconnu l’existence de fausses factures et leur participation à la fraude demandée, expliquent-ils, par des membres de l’équipe de campagne de l’ancien président. Une déclaration que réfute le directeur de l’agence, Bastien Millot, qui a toujours déclaré ne pas être au courant de la fraude, en dépit des dires des autres responsables de l’agence. Sur le banc des accusés figurent également des cadres de l’UMP. Parmi eux, celui qui a révélé l’affaire lors d’une interview télévisée en 2014. Jérome Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, avait fait éclater le scandale, reconnaissant la fraude. Il affirmait toutefois ne pas avoir fait partie des décideurs et n’en avoir été informé qu’après le second tour, en mai 2012. D’autres responsables de l’UMP seront également sur le banc des accusés, affirmant n’avoir rien vu ni su. Une ligne que conteste Jérôme Lavrilleux. Selon lui, son supérieur, Guillaume Lambert, directeur de campagne, est celui qui a pris la décision d’éditer des fausses factures, ce que l’intéressé dément. Il affirme d’ailleurs avoir averti Nicolas Sarkozy et demandé à Bygmalion de baisser ses tarifs « exorbitants ». Les enquêteurs soulignent toutefois n’avoir trouvé « aucune trace d’une quelconque négociation ».
Quant à Jean-François Copé, ancien président de l’UMP et actuel maire de Meaux, il participera au procès en tant que témoin. Il a bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire.
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