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« Président du Covid » : la hantise d’Emmanuel Macron
Le mandat d’Emmanuel Macron a été bouleversé essentiellement par la crise sanitaire, mais le chef de l’État refuse de porter l’étiquette d’un « Président du Covid ».
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Emmanuel Macron
Depuis plus d’un an, la France subit de plein fouet les dégâts causés par la crise sanitaire de Covid-19. Confinement, couvre-feu, fermetures des commerces non-essentiels, des restaurants ou encore des lieux culturels, la pandémie a forcé le gouvernement à prendre des mesures drastiques pour freiner la propagation du virus. S’il a réussi à faire en sorte que Jean Castex et Olivier Véran soient autant que lui au front face à la crise sanitaire, Emmanuel Macron refuse d’avoir une étiquette de « Président de Covid ». Une image qui pourrait lui nuire en vue d’une potentielle réélection au palais de l’Élysée en 2022.
Stanislas Guerini, délégué général de La République En Marche, a affirmé auprès du Monde que l’épidémie pourrait avoir bouleversé la réputation d’Emmanuel Macron. Pourtant, il assure que « le président a montré à des moments clés qu’il avait une capacité à bousculer le système : avec le grand débat national, ou sa décision de ne pas confiner fin janvier« . De son côté, Philippe de Villiers ne semble pas très optimiste concernant la possible candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2022. « Quand vous avez enfermé un peuple pendant un an, le peuple s’en souvient. Clemenceau a gagné la guerre, il n’est pas resté. Et Churchill, cette injustice ! Quand votre nom est associé à un malheur, vous partez avec le malheur« , a-t-il indiqué.
L’éventuelle stratégie d’Emmanuel Macron
Pour améliorer son image, Emmanuel Macron compte montrer qu’il tient ses promesses. Il a donc pris une grande décision, celle de transformer l’Ecole Nationale des Administrations (ENA) en un Institut du service public qui regroupera treize écoles de la haute administration et du monde universitaire. Ce nouvel établissement aura pour mission de « sélectionner des profils moins déterminés socialement ». Une promesse qu’il a faite après la crise des Gilets Jaunes dans l’objectif de « réconcilier nos concitoyens avec le sommet de l’Etat », comme affirmé par Stanislas Guerini.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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